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Venezuela : l'opposition dénonce un «putsch» gouvernemental

Des manifestants brandissent des pancartes demandant un référendum contre le président Nicolas Maduro, le 21 octobre 2016 à Caracas [Federico PARRA / AFP] Des manifestants brandissent des pancartes demandant un référendum contre le président Nicolas Maduro, le 21 octobre 2016 à Caracas [Federico PARRA / AFP]

L'opposition vénézuélienne, furieuse du gel du processus référendaire contre l'impopulaire président Nicolas Maduro, a appelé les Vénézuéliens à manifester dans tout le pays pour dénoncer le "coup d'Etat" perpétré, selon elle, par le gouvernement.

Cette nouvelle poussée de fièvre du pays sud-américain, où la crise politique se double d'une grave crise économique, a été engendrée par l'annonce jeudi de la suspension de la collecte de signatures, étape préalable à l'organisation d'un vote pour ou contre le maintien de M. Maduro à la présidence, poste qu'il occupe depuis 2013 à la mort d'Hugo Chavez.

Le Conseil national électoral (CNE), que l'opposition accuse de collusion avec le gouvernement, a évoqué des fraudes commises par l'opposition pour justifier la suspension.

"Il y a eu un coup d'Etat au Venezuela"

"Il y a eu un coup d'Etat au Venezuela, on ne peut pas appeler cela autrement. L'heure est venue de défendre la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela", a lancé vendredi, hors de lui, Henrique Capriles, farouche opposant à M. Maduro et figure de la Table pour l'unité démocratique (MUD) de centre droit.

L'opposition, a-t-il précisé, va organiser dimanche une "séance extraordinaire de l'Assemblée nationale où des décisions seront prises". Dans la journée, Lilian Tintori, épouse d'une figure de l'opposition de centre droit, Leopoldo Lopez, actuellement emprisonné, avait appelé à manifester samedi. Un appel repris à son compte par Henrique Capriles, qui a fixé à mercredi une "mobilisation dans tout le pays".

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