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CETA : la Wallonie ne veut pas «céder sous la pression»

Le Premier ministre belge, Charles Michel (g), et son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, à Bruxelles le 24 octobre 2016  [LAURIE DIEFFEMBACQ / BELGA/AFP] Le Premier ministre belge, Charles Michel (g), et son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, à Bruxelles le 24 octobre 2016 [LAURIE DIEFFEMBACQ / BELGA/AFP]

Les négociations se sont poursuivies mardi entre Belges, d'une part, et entre le gouvernement belge et l'UE de l'autre, pour tenter de débloquer la signature de l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA), la Wallonie refusant toujours de «céder sous la pression».

Mardi après-midi, les représentants de toutes les entités fédérées de Belgique se sont retrouvés à Bruxelles à l'invitation du ministre des Affaires étrangères belge Didier Reynders.

«On va voir comment répondre aux préoccupations de chacun», a prudemment déclaré ce dernier avant de s'enfermer à huis clos avec ses interlocuteurs.

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Les différentes parties prenantes belges vont se pencher sur des «textes consolidés», fruit d'un travail de la partie wallone mais aussi du côté de la Commission européenne, a expliqué M. Reynders.

L'UE a décidé - à ce stade - de ne pas annuler le sommet avec le Canada prévu jeudi à Bruxelles, qui doit sceller formellement l'accord commercial après sept années de négociations.

L'Union n'est pas encore prête à renoncer malgré la farouche opposition de trois entités belges - la Wallonie, la région de Bruxelles-capitale et la communauté linquistique «française» -, qui bloquent toujours le feu vert de la Belgique.

 

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