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Un centre mère-enfant inauguré en Irak

Cette structure accueillera les réfugiés de la plaine de Ninive et leur proposera une offre de soins complète. [STEPHANO CASCIO]

En Irak, sur une terre meurtrie par plus de deux années d’oppression, l’espérance veut renaître.

Sous la conduite de Gaëtan Boucharlat de Chazotte, secrétaire général de la branche française des Œuvres pontificales missionnaires (OPM), une délégation s’est rendue mercredi à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, pour inaugurer le centre médical mère-enfant Pauline-Marie Jaricot, en présence de Mgr Bashar Warda, archevêque chaldéen d’Irak.

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Cette structure accueillera les réfugiés de la plaine de Ninive – surtout des chrétiens et des yézidis (une minorité confessionnelle) – et leur proposera une offre de soins complète. L’établissement formera aussi les personnels de santé locaux et mènera des campagnes de prévention.

Le financement est majoritairement assuré par les OPM auxquelles se sont associées la fondation Mérieux et la fondation Saint-Irénée, présidée par le cardinal Philippe Barbarin. «Une maternité ! Quel symbole pour ce pays qui a tant fréquenté la mort ! A l’approche de Noël, nous portons le désir d’une naissance et pour ce peuple, d’une renaissance», souligne l’archevêque de Lyon.

De l’espoir après Daesh

Ce centre entend redonner de l’espoir aux populations afin d’endiguer l’exil massif qui affecte la région depuis l’offensive de Daesh en juin 2014 : on estime qu’il ne reste que 300.000 chrétiens en Irak, contre un million il y a dix ans. En marge de l’inauguration, la délégation a pris la mesure de cet exode en visitant plusieurs localités libérées, dont Qaraqosh, la principale ville chrétienne d’Irak. La première messe depuis août 2014 y a été célébrée le 30 octobre dernier en la cathédrale Al Taheera, au milieu des gravats et des bancs calcinés.

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