Donald Trump a réuni mercredi plusieurs dirigeants d'entreprises américaines dont la notoriété n'est plus à faire. Apple, Amazon, Facebook, Tesla… les firmes les plus importantes étaient représentées.
Une seule manquait à l’appel : Twitter. Cette absence peut surprendre. Elle tient surtout au fait que les représentants du site de micro-blogging n’avaient pas été conviés par le futur de président des Etats-Unis.
Selon le site Politico, le futur locataire de la Maison Blanche n’aurait pas pardonné à Twitter son refus de créer des émojis anti-Clinton estampillés Trump, pendant la dernière campagne à l’élection présidentielle américaine, en octobre dernier.
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Une campagne anti-Clinton
Il faut précisément se replonger dans le deuxième débat d’avant scrutin pour comprendre les tenants et aboutissants de la brouille. A l’époque, le clan Trump avait convenu avec Twitter d’une campagne publicitaire, qui comprenait la création d’un émoji anti Clinton, censé illustrer le hashtag #CrookedHillary (Hillary corrompu, en français).
Mais la firme du petit oiseau bleu aurait finalement fait machine arrière, craignant que les électeurs ne parviennent à distinguer cet émoji du reste des émoticônes utilisés sur le célèbre réseau social.