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Le secrétaire d'Etat nommé par Donald Trump cité dans les «Bahamas Leaks»

Rex Tillerson possèderait des liens étroits avec Moscou. [ERIC PIERMONT / AFP]

Le probable futur secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, a dirigé la société Exxon Neftegas, filière russe d'Exxon Mobil domicilée dans un paradis fiscal aux Bahamas, selon les documents repérés dans les «Bahamas Leaks» par le Guardian. 

Il a occupé ce poste entre 1998 et 2006, avant de devenir PDG d'ExxonMobil, ce qui n'avait jamais été signalé publiquement. Si cela n'a rien d'illégal, cette révélation pose des questions sur la relation qu'entretient Rex Tillerson avec la Russie. Ce, alors qu'il devra s'il est confirmé à son poste, qui équivaut à celui de ministre des Affaires étrangères, traiter avec Moscou de sujets d'une importance stratégique capitale, comme la guerre en Syrie, notamment. Dans ce contexte, le risque que des conflits d'intérêt émergent ne peut être écarté.

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Ce, d'autant plus qu'on savait déja que Rex Tillerson entretenait des liens étroits avec Moscou. Il avait même été décpré du prestigieux «Ordre de l'amitié» par Vladimir Poutine lui-même. Il est également proche d'Igor Setchine, le patron de Ronseft, principal groupe pétrolier russe, considéré comme la deuxième personne la plus influente au Kremlin après le président. 

ExxonMobil, principal bénéficiaire de l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ? 

Le PDG d'ExxonMobil avait ainsi condamné les sanctions américaines contre la Russie suite à l'annexion de la Crimée par l'armée russe. L'administration devrait mettre fin à ces sanctions, ce qui devrait permettre au passage à ExxonMobil d'engranger des profits de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards d'euros. 

Comme le souligne le Guardian, le fait que Rex Tillerton ait dirigé une société profitant des avantages d'un paradis fiscal semble également entrer en contradiction avec le slogan de Donald Trump, «l'Amérique d'abord». 

Selon les documents contenus dans les Bahams Leaks, Exxon a enregistré par moins de soixante-sept sociétés aux Bahamas afin de mener des opérations dans plusieurs pays dont le Venezuela ou l'Azerbaïdjan.

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