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Assad veut «libérer chaque centimètre carré» de la Syrie

Le président syrien Bachar al-Assad lors d'une interview à la chaine danoise TV2 le 5 octobre 2016 à Damas  [- / SANA/AFP] Le président syrien Bachar al-Assad lors d'une interview à la chaine danoise TV2 le 5 octobre 2016 à Damas [- / SANA/AFP]

Le président syrien Bachar al-Assad s'est dit déterminé à libérer «chaque centimètre carré du territoire» de son pays, se targuant d'avoir «légitimité» et «soutien populaire» pour mener à bien ces objectifs, dans une interview à des médias français lundi.

«Nous avons la légitimité pour libérer n'importe quelle zone contrôlée par les terroristes, quel que soit le nom qu'ils se donnent. Qu'ils s'appellent État islamique, qu'ils s'appellent Al Nosra, qu'ils se disent modérés ou bien Casques blancs, nous n'avons rien à faire des noms», a asséné le président syrien sur RTL. Damas qualifie de «terroristes» tous les opposants à son régime.

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Dans cette interview, accordée également à la radio France Info et à la chaîne LCP, le président syrien a affirmé que son régime était «sur le chemin de la victoire», après la reconquête d'Alep, la deuxième ville syrienne, reprise entièrement par le régime fin décembre, après des mois de siège et de bombardements. «Nous avons pour mission constitutionnelle de libérer chaque centimètre carré du territoire syrien, ça n'est même pas discutable», a déclaré Bachar al-Assad.

Il nie des crimes de guerre

Interrogé sur les crimes de guerre dont est accusé le régime de Damas, le président syrien a répondu: «si on avait fait des choses pareilles, nous n'aurions pas eu de soutien, je ne serais plus président, le gouvernement ne serait plus là. Nous avons pu résister durant toute la guerre parce que nous avons le soutien populaire. Et vous ne pouvez pas avoir le soutien populaire, si vous tuez vos propres citoyens. Donc toute cette histoire ne tient pas debout».

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Parti d'une révolte populaire en mars 2011, réprimée dans le sang, le conflit en Syrie s'est rapidement militarisé et internationalisé, et a fait plus de 310.000 morts en près de six ans.

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