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Trump pourrait être le premier président des Etats-Unis sans animal de compagnie

Un chien portant une casquette sur laquelle on peut lire le slogan des pro-Trump : «Rendre sa grandeur à l'Amérique». Photo d'illustration. [SEAN RAYFORD / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Donald Trump pourrait être le premier président des Etats-Unis depuis 1885 à ne pas posséder d'animal de compagnie. Une perspective qui surprend les Américains et même si l'une de ses amies a pourtant bien essayé de lui en offrir un...

Son nom : Loïs Pope. Âgée de 83 ans, elle est la veuve de Generoso Paul, dit «Gene», Pope Junior, le fondateur du magazine people The National Enquirer. A sa mort, ce dernier lui a légué une fortune estimée à près de 200 millions de dollars (environ 190 millions d'euros).

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Amie de longue date du successeur de Barack Obama, elle s'était donc mise en tête de lui offrir un chien lorsque Trump a gagné l'élection.

«Tous les présidents ont eu un chien et lui n'en avait pas», a-t-elle alors déclaré au New York Post, précisant même qu'elle ne voulait pas «d'un petit chien», Donald Trump mesurant presque «1,90 m».

Son choix s'est finalement porté sur Patton, un chien croisé Golden retriever et caniche au pelage orange «comme les cheveux de Donald Trump». Le nom de l'animal a été choisi en référence au général Patton dont le nouveau président est l'un des admirateurs.

«Je suis tombé amoureuse du chien»

Mais c'était sans compter les liens d'affection qui se sont créés progressivement entre la vieille dame et Patton. «Je ne pouvais plus dormir», a-t-elle dit ainsi au Post, «et la raison pour laquelle je ne pouvais plus dormir était parce que je suis tombée amoureuse du chien».

Ayant invité la famille Trump dans sa résidence de Palm Beach (Floride) pour Noël, Loïs Pope prend donc son courage à deux mains et annonce : «Donald, je suis désolée mais tu ne peux pas avoir Patton».

Heureusement et pour son grand soulagement, ce dernier lui répond que de toute façon il n'aurait pas pu prendre l'animal. «Regarde ce que je fais», lui aurait-il dit, «aujourd'hui, je suis à New York, demain à Washington, qu'aurais-je fait d'un chien de toute façon ?». 

De l'importance du symbole

L'histoire aurait pu s'arrêter là si le fait de posséder un chien quand on est président des Etats-Unis ne revêtait pas une symbolique, voire une mythologie, particulière dans l'imaginaire et les croyances des Américains.

Car depuis John Adams, premier président des États-Unis à occuper la Maison-Blanche en 1800, tous les présidents, à l'exception de Chester A. Arthur (1881-1885), ont eu des animaux de compagnie. Ainsi Barack Obama possède deux chiens d'eau portugais, Bo et Sunny. Comme le précise encore le New York Post, ne pas posséder de chien quand on est un président américain, serait synonyme de malchance.

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Ainsi, le président Andrew Johnson, à part un nid de souris trouvé dans son lit précise le Post, n'avait pas non plus de chien : il a été destitué en 1868.

Le président William McKinley avait beau posséder deux chatons, un coq et même un perroquet mexicain, mais lui non plu pas de chien : il a été assassiné en 1901.

Plus sérieusement, un chien peut être un gage de volonté d'apaiser des relations diplomatiques compliquées. Ce fut par exemple le cas en 1961, quand le président russe Nikita Khrouchtchev avait offert «Pushinka», une chienne au pelage blanc qui fut l'un des premiers chiens à voyager dans l'espace et à revenir vivant sur terre.

Enfin, Il existe même un musée des «animaux de compagnie» présidentiels qui, s'il n'est pas officiellement affilié à la Maison Blanche et fonctionne grâce à des dons privés, répertorie tous les animaux de compagnie qui ont été possédés par les différents présidents des Etats-Unis. 

Aux dernières nouvelles pourtant, Donald Trump n'a pas prévu de posséder un chien ou n'importe quel autre animal. Un dicton populaire, attribué au président Harry Truman, dit pourtant «si vous voulez un vrai ami à Washington, prenez un chien».

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