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Al Gore relance son combat pour le climat après l’investiture de Trump

Le nouveau film d'Al Gore sortira en juillet au États-Unis[NICHOLAS KAMM / AFP]

Près de 10 ans après son premier film «Une vérité qui dérange», Al Gore revient avec un deuxième et rappelle que son combat est loin d’être terminé avec la présidence Trump.

Le titre ressemble au premier : «Une suite qui dérange : la vérité qui pouvoir». Pourtant, le nouveau film de l’ancien vice-président démocrate de Bill Clinton, devenu le «monsieur climat» des États-Unis, se veut plus optimiste que le premier.

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Même si Al Gore avait rencontré en décembre Donald Trump pour une conversation qu'il avait qualifiée de «longue et très productive», «une recherche sincère de terrain d'entente», la partie est loin d'être gagnée.

Il reste pourtant optimiste : «Nous allons triompher. Je ne peux pas expliquer toutes les raisons pour lesquelles je suis optimiste, mais je le suis. Souvenez-vous toujours que la volonté d'agir est une ressource renouvelable», a lancé M. Gore lors de la première de son film jeudi soir au festival de films indépendants de Sundance dans l'Ouest américain.

Après le succès de «Une vérité qui dérange», qui avait remporté deux Oscars et engrangé 50 millions de dollars au box-office, M. Gore avait entraîné une «armée» de quelque 10.000 organisateurs chargés de répandre la bonne parole.

«Une suite qui dérange»reprend le message sur la nécessité urgente d'abandonner les combustibles fossiles et montre à nouveau le cortège de catastrophes climatiques en cours.

Al Gore part avec pas mal de bâtons dans les roues s’il veut atteindre le gouvernement Trump et plus particulièrement Scott Pruit le responsable de l'Agence pour la Protection de l'Environnement un climato-sceptique convaincu et partisan des énergies fossiles.

Optimisme

Pourtant, l’espoir reste là : «J'étais à Davos hier et le Forum économique international a conclu, pour la deuxième année consécutive, que la crise du climat est la menace numéro un pour l'économie mondiale», a déclaré M. Gore à la première de son film.

Al Gore, candidat malheureux à la présidence en 2001, pour une poignée de voix, face au républicain George W. Bush, avait abandonné la politique pour se lancer dans cette bataille du changement climatique, qui lui a valu en 2007 le Prix Nobel de la Paix, partagé avec le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.)

Son nouveau film devrait sortir en juillet aux États-Unis.

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