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Les universités américaines réagissent au décret anti-immigration de Trump

Certains professeurs avaient déjà réagi face à l'élection de Donald Trump au lendemain de sa victoire, dans une ville qui avait voté à 89,2% pour Hillary Clinton.[Madcoverboy / Wikipedia]

Les grandes universités américaines ont tenu à informer leurs étudiants quant aux mesures anti-immigration prises par Donald Trump et mis en application dès vendredi soir.

Des notes ont été envoyées par mail aux étudiants, comme au Massachusetts Institute of Technology (Cambridge, Massachussetts) où à Berkeley (Californie) afin de leurs expliquer l’impact des mesures anti-immigration sur les voyages des étudiants et des titulaires de visas. Selon Libération, l’université de Berkeley recommande ainsi «de réduire au minimum les voyages internationaux en raison de la nature changeante des politiques de la nouvelle administration en matière de visas et d'entrée aux États-Unis». Un conseil partagé au MIT comme le montre ce mail, que Direct Matin s’est procuré.

David Elwell, en charge du bureau des élèves internationaux du MIT, a ajouté au mail un court paragraphe affirmant que le MIT était «profondément troublés par ces récentes actions et par l’impact qu’elles ont sur les membres de notre communauté. Le MIT travaillera étroitement pour soutenir nos étudiants et tous les membres du MIT qui sont affectés. Nous nous soucions profondément de notre communauté et de la diversité qu’elle incarne, et nous continuerons de représenter ces valeurs.»

Certains professeurs avaient déjà réagi face à l'élection de Donald Trump au lendemain de sa victoire, dans une ville qui avait voté à 89,2% pour Hillary Clinton.

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Berkeley, dans sa note envoyée aux étudiants s’était moins engagé, indiquant : «Nous reconnaissons que ces changements sont à la fois stressants et déstabilisateurs et souhaitons offrir notre soutien et nos services à tous nos étudiants, chercheurs ou employés internationaux qui ont des questions ou des préoccupations. Le Bureau international de Berkeley vous assure que nous surveillons de près les problèmes persistants qui touchent nos étudiants, nos savants et nos employés.»

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