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Washington utilise l’attentat contre la mosquée de Québec pour justifier sa politique d’immigration

L'attaché de presse de la Maison Blanche ce lundi 30 janvier 2017. [NICHOLAS KAMM / AFP]

L'administration américaine de Donald Trump a utilisé l'attaque terroriste sur la mosquée de Québec pour illustrer les bienfaits de sa politique d'immigration.

L'attaché de presse de la Maison Blanche, Sean Spicer, s'est exprimé lundi 30 janvier à propos de l'attentat qui est arrivé la veille au Canada. «Nous condamnons cette attaque de la façon la plus totale qui soit». Il ne s'est pas arrêté là et en a profité pour justifier le décret anti-immigration, surnommé «Muslim Ban», de Donald Trump : «C'est un terrible rappel de pourquoi nous devons rester vigilants ainsi que pourquoi le président a choisi d'être proactif plutôt que réactif lorsqu'il s'agit de la sécurité de notre nation».

Des propos très mal reçus

La déclaration de Sean Spicer n'a pas vraiment plu aux Américains, qui pour nombre d'entre eux ont vu là une récupération innapropriée d'un drame pour justifier une politique d'immigration que beaucoup qualifient de raciste. De nombreux internautes ont ainsi exprimé leur mécontentement.

«Sean Spicer a essayé de justifier le décret anti-immigration avec une fusillade dans une mosquée commise par un nationaliste blanc»

«"Nous bannissons les musulmans pour qu'ils ne se fassent pas tirer dessus par des terroristes blancs"»

«Spicer, les victimes de l'attentat à Québec étaient des musulmans. Comment cela peut-il justifier votre décret anti-immigration ?»

«Un non-musulman Canadien français tue des musulmans et Spicer utilise cela pour justifier le décret anti-immigration de Trump. Nous avons maintenant droit à une "logique alternative" ?»

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