Environ 350.000 sont pris au piège dans la partie ouest de Mossoul, selon l’ONG britannique Save the Children. Elle a appelé les forces irakiennes et leurs alliés à tout faire pour les protéger.
Ces enfants «sont pris au piège dans la partie ouest de Mossoul et les conséquences des bombardements dans ces rues étroites et densément peuplées risquent d'être plus meurtrières que tout ce que nous avons connu jusque-là dans ce conflit», a averti l'ONG.
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Des familles contactées par l'ONG affirment que «fuir n'est pas une option» à cause des menaces d'exécution sommaires proférées par les combattants de Daesh, des tireurs embusqués et des mines antipersonnel.
«Nous sommes face à une course contre la montre»
Les enfants sont devant un choix macabre : choisir entre les bombes, les combats et la faim s'ils restent, et les exécutions et les tirs de snipers s'ils essaient de fuir. Les forces irakiennes ont exhorté les habitants à se cloîtrer chez eux, lors du lancement dimanche de l'offensive pour «libérer» l'ouest de Mossoul, une bataille qui s'annonce difficile pour déloger Daesh de son dernier bastion en Irak.
Les Nations unies ont par ailleurs affirmé dimanche l'urgence d'établir plus de camps pour accueillir de nouveaux déplacés après le lancement de l’offensive. «Nous sommes face à une course contre la montre pour établir des sites d'urgence au sud de Mossoul pour accueillir les familles déplacées», a indiqué dans un communiqué Lise Grande, coordinatrice humanitaire de l'ONU en Irak.