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Royaume-Uni : les Lords freinent le gouvernement sur le Brexit

Une capture vidéo de la télévision du Parlement britannique (PRU) montre Dianne Hayter, baronne Hayter de Kentish Town, s'adresse à la Chambre des Lords lors de la deuxième journée du projet de loi sur l'avis de retrait de l'Union européenne , à Londres, le 1er mars 2017 [HO / PRU/AFP] Une capture vidéo de la télévision du Parlement britannique (PRU) montre Dianne Hayter, baronne Hayter de Kentish Town, s'adresse à la Chambre des Lords lors de la deuxième journée du projet de loi sur l'avis de retrait de l'Union européenne , à Londres, le 1er mars 2017 [HO / PRU/AFP]

Les Lords britanniques ont donné un coup de frein au calendrier du gouvernement sur le Brexit en votant mercredi un amendement destiné à protéger les droits des trois millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni.

Ce vote ne remet pas en cause le projet de loi autorisant l'activation de l'article 50 du Traité de Lisbonne, mais va retarder l'adoption de ce texte permettant de lancer la procédure de divorce avec l'Union européenne.

La Première ministre britannique Theresa May, devant le 10 Downing, le 1er mars 2017 à Londres [Justin TALLIS / AFP]
La Première ministre britannique Theresa May, devant le 10 Downing, le 1er mars 2017 à Londres

Anticipant la rébellion de la chambre haute du parlement, la Première ministre britannique, Theresa May, a souligné mercredi qu'elle comptait toujours déclencher le Brexit avant la fin mars, quel que soit le vote des Lords.

Idéalement, le gouvernement conservateur aurait souhaité que les Lords approuvent le texte sans l'amender, évitant ainsi un nouvel examen par les députés, qui l'avaient adopté en première lecture par 494 voix contre 122.

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Cette hypothèse lui aurait permis d'activer l'article 50 rapidement après le 7 mars, jour du vote final des Lords.

Mais ce scénario est désormais caduc puisque le texte devra repasser devant la chambre des communes. Même s'il y a très peu de chances que les députés suivront l'avis des Lords, qui ont adopté l'amendement par 358 voix contre 256.

L'article 50, clé du Brexit [Sophie RAMIS, Alain BOMMENEL, Kun TIAN / AFP]
L'article 50, clé du Brexit

In fine, les Lords ont promis de ne pas bloquer le texte et de ne pas s'opposer à la volonté du peuple britannique qui a voté à 52% pour quitter l'UE le 23 juin 2016, d'autant qu'ils ne sont pas élus mais nommés à vie par la reine.

Mais la chambre haute, où les conservateurs sont minoritaires, tenait à avoir son mot à dire concernant le sort des trois millions de citoyens européens dont la présence au Royaume-Uni est menacée par le Brexit.

L'amendement déposé par l'opposition travailliste réclame que le gouvernement avance des propositions garantissant unilatéralement leur droit de rester dans les trois mois suivant l'activation de l'article 50.

 

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