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Selon une conseillère de Trump, les micro-ondes peuvent servir d’espions

Face aux railleries, la conseillère est revenue sur ses propos ce lundi. [Brendan Smialowski / AFP]

La conseillère de Donald Trump, Kellyanne Conway, a de nouveau suscité les moqueries sur les réseaux sociaux après avoir évoqué un possible espionnage du président via un micro-ondes.

La semaine dernière, Donald Trump avait accusé Barack Obama d’avoir ordonné sa mise sur écoute pendant la campagne électorale. Des affirmations démenties à la fois par le porte-parole de Barack Obama et par James Clapper, chef du renseignement américain de l’époque.

Lors d’une interview sur The Record dimanche, le présentateur a ainsi demandé à Kellyane Conway si elle «pensait que Donald Trump avait été espionné» à la Trump Tower. «Ce que je peux dire, c’est qu’il y a plusieurs façons de surveiller quelqu’un maintenant, malheureusement», a-t-elle indiqué. La conseillère a ensuite cité les moyens d’espionnages modernes, notamment les téléphones, les télévisions connectées et… les «micro-ondes qui se transforment en caméras».

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La référence aux micro-ondes n’a pas manqué de susciter l’hilarité des internautes, notamment sur les réseaux sociaux.

«Obama m’a envoyé un message sur le sort de notre pays».

«Oh, ce n’est pas seulement votre micro-ondes. Votre grille-pain vous espionne aussi».

«Je ne suis pas l’inspecteur Gadget»

Face aux railleries, Kellyanne Conway est revenue lundi sur ses propos, lors d’une interview sur CNN : «Je ne suis pas l’inspecteur Gadget. Je ne crois pas que des personnes ont utilisé le micro-ondes pour espionner la campagne de Trump. Je ne suis pas en train de présenter des preuves».

Sur la chaîne ABC, elle a également ajouté n’avoir «aucune preuve» de l’espionnage de Donald Trump. «Mais c’est pour cela qu’il y a une enquête au Congrès», a-t-elle ajouté.

Habituée des polémiques

Depuis le début de la présidence Trump, Kellyanne Conway s’est fait remarquer à plusieurs reprises par les internautes. Fin février, elle avait suscité la colère de Twitter après avoir été photographiée dans le bureau ovale de la Maison Blanche, assise sur un canapé avec ses chaussures et pianotant sur son téléphone tandis que le président et ses prestigieux invités étaient debout.

Elle s’était également illustrée en parlant de «faits alternatifs» («alternatives facts») pour justifier les propos mensongers du porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, sur le taux de présence lors de l’investiture de Donald Trump.

Enfin, Kellyanne Conway avait déclenché un tollé après avoir évoqué un massacre qui n’a jamais eu lieu pour justifier le décret anti-immigration. 

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