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Pas de preuve que l'assaillant soit lié à Daesh

L'attentat, qui avait fait mercredi dernier 4 morts et plus de 50 blessés, avait été revendiqué par Daesh.[ARCHIVES AFP]

La police britannique a annoncé lundi ne pas avoir trouvé de preuve que Khalid Masood, l'auteur de l'attentat qui a fait quatre morts et plus de cinquante blessés à Londres la semaine dernière, ait eu des liens avec Daesh ou Al Qaïda.

Le quinquagénaire, qui a foncé dans la foule sur le pont de Westminster avant d'attaquer un policier devant l'entrée du parlement, s'était de toute évidence intéressé à l'idéologie jihadiste, selon les premiers éléments de l'enquête. Mais rien ne permet pour autant de penser, à ce stade, qu'il ait été en contact avec un groupe islamiste.

Pour Neil Basu, coordinateur du contre-terrorisme britannique, l'hypothèse selon laquelle il se serait radicalisé lors d'une séjour en prison en 2003 relève de la «pure spéculation».

«Son mode d'attaque traduit une faible sophistication, de faibles moyens techniques et un faible coût, à l'instar d'autres attaques, et cela fait écho à la réthorique de Daesh en matière de méthodolgie et de cibles, les policiers et les civils, mais à ce stade je n'ai pas la preuve qu'il en ait discuté avec d'autres», a expliqué le responsable.

Alors que l'utilisation par Khalid Masood d'une messagerie cryptée a été soulignée par la presse, Neil Basu a précisé que si les dernières communications du terroriste étaient bien au centre des investigations, rien ne permettait d'affirmer que ses derniers interlocuteurs aient été d'autres jihadistes.

L'attentat a été revendiquée par Daesh, mais plusieurs analystes soulignent que le groupe terroriste pourrait s'être approprié les faits par opportunisme, sans être pour autant à l'origine de l'attaque. 

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