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Attentat de Stockholm : les précédentes attaques à la voiture bélier

En France, l'attaque de la Promenade des Anglais avait fait 86 victimes et plus de 400 blessés.[ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP]

La course folle d'une voiture ou d'un camion comme arme de terreur : l'attentat commis vendredi à Stockholm renvoie à un mode opératoire connu, et souvent revendiqué par Daesh.

14 juillet 2016, Nice (France)

Un camion, conduit par un Tunisien, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, se lance sur la foule le soir de la fête nationale, tuant 86 personnes et faisant plus de 400 blessés sur la Promenade des Anglais. L'attentat dans cette ville de la Côte d'Azur est revendiqué par Daesh.

1er janvier 2016, Valence (France)

Un Français d'origine tunisienne se précipite avec sa voiture sur quatre soldats en faction devant la grande mosquée de cette ville du sud-est, provoquant leur riposte. Cette attaque n'est pas qualifiée de terroriste au regard des motivations confuses de l'agresseur.

21 décembre 2014, Dijon (France)

Un automobiliste fonce délibérément sur des passants dans cette ville de l'est de la France, blessant 13 personnes, en criant "Allah Akbar !". Le procureur ne qualifie pas l'acte de terroriste, l'auteur étant atteint de problèmes psychiatriques lourds.

22 mars 2017, Londres (Royaume-Uni)

Un Britannique converti à l'islam, Khalid Masood, fonce avec sa voiture dans la foule sur le pont de Westminster, faisant au total quatre morts une cinquantaine de blessés. Il poignarde ensuite à mort un policier avant d'être abattu dans la cour du Parlement. L'attaque est revendiquée par Daesh.

22 mai 2013, Londres (Royaume-Uni)

Deux Londoniens d'origine nigériane renversent en voiture le jeune soldat Lee Rigby avant de le larder de coups de couteau. Sur une vidéo filmée juste après l'agression, l'un des meurtriers déclarait avoir voulu venger les «musulmans tués par des soldats britanniques».

19 décembre 2016, Berlin (Allemagne)

Un Tunisien, Anis Amri, fonce à bord d'un camion sur un marché de Noël faisant 12 morts et 48 blessés. L'attaque est revendiquée par Daesh.

23 mars, Anvers (Belgique)

Un homme tunisien est arrêté après avoir «mis en danger» des piétons en fonçant sur le Meir, une des principales artères commerçantes de la ville. Le lendemain, il avait été inculpé «du chef de tentative d'assassinat à caractère terroriste, tentative de coups et blessures à caractère terroriste et infraction à la législation sur les armes» et placé en détention provisoire. Depuis, la justice belge a abandonné les charges liées au terrorisme. 

20 octobre 2014, Montréal (Canada)

Un Canadien de 25 ans récemment converti aux thèses jihadistes fonce au volant de sa voiture sur trois militaires, en tuant un et en blessant un autre, au bord d'une route de banlieue. Cerné par la police au terme d'une course-poursuite, l'assaillant s'était extirpé de son véhicule, couteau à la main, avant d'être abattu.

8 janvier 2017, Jérusalem (Israël)

Un palestinien de 28 ans, Fadi al-Qanbar, au volant d’un camion grue fonce sur la promenade d’Armon HaNatziv sur un groupe de soldats. Quatre d’entre eux sont tués, et 17 autres blessés. Les autres ouvrent le feu, le conducteur est alors mortellement touché. Alors que l’attentat avait été attribué à Daesh par le Premier ministre israelien Benjamin Netanyahou, il a finalement été revendiqué par un groupe palestinien inconnu. 

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