La Russie a posé mercredi son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité demandant une enquête internationale sur l'attaque chimique de Khan Cheikhoun imputée au régime de Bachar al-Assad.
Il s'agit du huitième veto de la Russie au Conseil de sécurité visant à protéger son allié syrien. Le président des Etats-Unis Donald Trump a dans la foulée affirmé aux côtés du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg que l'Alliance atlantique était un «rempart pour la paix internationale». Il a par ailleurs déclaré qu'il était «possible» que la Russie ait été au courant de l'attaque chimique du 4 avril en Syrie, imputée au régime de Bachar al-Assad.
François Hollande a estimé que Moscou prenait «une lourde responsabilité». De son côté, le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson s'est dit «consterné» mercredi soir de cette décision «La Russie a choisi le mauvais camp», a déclaré M. Johnson dans un communiqué publié à Londres.