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Hollande : «je laisse un pays en bien meilleur état que je l'ai trouvé»

«Je veux que mon successeur puisse, à partir de ce socle, aller plus loin, et ne soit pas tenté, comme certains l'expriment, de démolir, de déconstruire, de défaire ce qui a été engagé depuis cinq ans» a déclaré le chef de l'Etat.[Martin BUREAU / AFP]

François Hollande a estimé jeudi, à trois jours du premier tour de la présidentielle, qu'il laissait à son successeur «un pays en bien meilleur état» que celui qu'il avait trouvé.  

«Je veux que mon successeur puisse, à partir de ce socle, aller plus loin, et ne soit pas tenté, comme certains l'expriment, de démolir, de déconstruire, de défaire ce qui a été engagé depuis cinq ans» a déclaré le chef de l'Etat en visite chez le fabricant de confitures et de compotes Andros, à Biars-sur-Cère (Lot). François Hollande est engagé depuis plus de deux mois dans un tour de France des entreprises industrielles fortement exportatrices et rurales qui l'a vu multiplier les appels à peine voilés à ne pas voter pour Marine Le Pen mais aussi Jean-Luc Mélenchon.

Comme on lui demandait s'il avait déjà fait son choix pour le premier tour, il a répondu : «Ce que je sais en tout cas, c'est ce que je ne veux pas: un pays qui se coupe du monde, qui s'écarte de l'Europe, qui abandonne ses alliances, qui sème la division et le trouble alors que nous sommes devant une menace qui exige le rassemblement». Le président sortant refuse aussi, visant François Fillon, les «purges qui ne sont pas nécessaires alors que nous avons fait les efforts indispensables pour être compétitifs mais aussi pour faire avancer le progrès social, des fuites en avant qui n'aboutiraient qu'à des crises supplémentaires».

«Poursuivre l'action engagée»

«Il n'y a rien de pire que ce jeu qui, par les alternances successives, (consiste à) démolir ce qu'ont fait les prédécesseurs en n'étant même pas capables de construire pour l'avenir», avait-il martelé auparavant devant les salariés d'Andros. «Le seul appel que je peux lancer, c'est celui de poursuivre l'action engagée», a-t-il ajouté devant la presse, plaidant pour la «continuité» et la «cohérence». «Nous avons plus d'embauches, le chômage baisse, nous avons des investissements, une croissance qui repart», a-t-il encore fait valoir.

Pôle emploi a annoncé jeudi que les perspectives d'embauche des entreprises ont progressé de 8,2% en 2017, soit près de 150.000 projets de recrutements de plus qu'en 2016, une hausse inédite depuis 2002.

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