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Donald Trump pensait qu’être président «serait plus facile»

Le président a confié que sa liberté d'avant lui manquait. [MANDEL NGAN / AFP]

À l'occasion de ses cent jours à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump s'est confié sur son quotidien et sur la difficulté de son poste, à laquelle il ne s'attendait pas.

Dans un entretien avec l'agence de presse Reuters, le président a avoué qu'il «adorait (sa) vie d'avant», et que sa fonction actuelle lui demandait «plus de travail» que par le passé. «Je pensais que ce serait plus facile», a-t-il finalement déclaré.

Le président américain a exprimé son regret face à une protection qu'il juge trop intensive. «On est vraiment dans son propre petit cocon, à cause de la protection massive, et on ne peut aller nul part», a raconté Donald Trump, qui regrette ne plus pouvoir utiliser sa voiture : «J'aime conduire. Je ne peux plus conduire».

Une élection qu'il a du mal à oublier

A l'occasion de cet entretien, le président a de nouveau justifié sa victoire surprise face à Hillary Clinton, qui a remporté le vote populaire. Donald Trump a ainsi distribué aux journalistes de Reuters des cartes des Etats-Unis sur lesquelles figuraient, en rouge, les états ayant voté pour lui. «C'est la carte finale des chiffres», a-t-il expliqué. «C'est pas mal, n'est-ce pas ? Le rouge, c'est évidemment nous».

Outre son ressenti personnel, Donald Trump a également évoqué des sujets d'actualité, notamment la Corée du Nord : «Il y a une chance que nous nous finissions par voir un conflit vraiment majeur avec la Corée du Nord. Absoluement». Concernant Kim Jong-Un, le président a déclaré ne pas avoir «d'opinion» sur sa rationalité. Cependant, il pense que le président chinois, Xi Jimping, est un «très bon homme», qui ne veut «certainement pas voir la tourmente et la mort» dans son pays.

Donald Trump avait déjà, sur Twitter, appelé le président chinois à «résoudre le problème nord-coréen». Dans un autre message, il avait lancé : «Si la Chine décide de nous aider, tant mieux. Sinon, nous résoudrons le problème sans eux !»

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