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Le PDG de Twitter explique pourquoi il ne veut pas bannir Donald Trump de son réseau

Jack Dorsey, le PDG de Twitter, le 20 novembre 2014 à Londres. [Justin TALLIS / AFP]

Depuis l'investiture de Donald Trump, de nombreuses demandes ont été envoyées à Jack Dorsey, le PDG de Twitter, afin que le compte personnel du président soit supprimé. Mais selon lui, il est important que les citoyens américains puissent être informés en temps réel des décisions et des états d'âme de leur chef d'Etat. 

Entre attaques personnelles et «fake news», les tweets du présidents font toujours sensation. Le 4 mars 2017, il publiait sur le réseau, sans aucune preuve, que l'ancien président, Barack Obama, l'avait espionné durant sa campagne. Au mois d'avril, les provocations envers la Chine et la Corée du Nord se sont multipliées.

Si certains pensaient que Donald Trump abandonnerait son addiction pour les tweets controversés une fois arrivée au pouvoir, lui, ne s'est pas privé de continuer à attaquer tout le monde et n'importe qui, de Snoop Dogg au juge américain qui s'était opposé à son «muslim ban».

C'est pour cela que Twitter a reçu, depuis ces derniers mois, de nombreux appels exigeant que soit fermé le compte du président, comme tout autre compte considéré comme dangereux, propageant de fausses informations et harcelant les personnes ne partageant pas son avis.

Twitter permettrait de «tenir responsables» nos leaders

Mais pour Jack Dorsey, interviewé sur le plateau de Today, conserver une ligne directe avec les chefs d'Etat est «vraiment important», et cela permet de les «tenir responsables» des propos qu'ils partagent. «Si soudainement, on leur enlève ces plateformes, où est-ce que (ces conversations) vont ? Que se passe-t-il ? Elles tombent dans l'obscurité, et je ne pense pas que ce soit une bonne chose, pour qui que ce soit».

Selon lui, Twitter permettrait donc aux citoyens américains de prendre conscience des propos de leur président. Mais que faire des fausses informations partagées par le président, et toute l'«alt-right» américaine ? Jack Dorsey n'a pas expliqué comment la compagnie comptait combattre la désinformation et la propagation des «fake news», alors que de son côté, Facebook multiplie les mises à jour de son algorithme prévu à cet effet.

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