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Une princesse japonaise va abandonner son statut pour se marier avec un roturier

La princesse Mako devrait se marier le mois prochain. [STR / JIJI PRESS / AFP]

Que ne ferait-on pas par amour ? La princesse Mako, petite-fille de l'empereur du Japon, Akihito, va devoir renoncer à son statut pour pouvoir épouser Kei Komuro, un assistant juridique âgé comme elle de 25 ans. 

Les deux tourtereaux se seraient rencontrés il y a cinq ans lors d'une soirée consacrée aux étudiants à l'étranger organisée par l'Université catholique de Tokyo. Après s'être fiancés, ils pourraient unir leurs destins dès le mois prochain.   

Or la loi impériale, vieille de plusieurs siècles, prévoit, en cas de mariage, que la famille de l'empereur confie la jeune femme aux parents du roturier qui l'accueille. Une loi qui s'applique uniquement aux femmes, et pas aux héritiers mâles.  

La succession impériale interrompue ? 

Cette situation a relancé au Japon le débat sur les règles régissant la famille impériale. Car le pays se prépare à vivre la première abdication d'un empereur en 200 ans, ce qui suscite de vives inquiétudes. Une loi est en cours de préparation pour autoriser une abdication de l'empereur en faveur de son fils, le Prince héritier Naruhito. Et la famille impériale comprend actuellement sept membres âgés de moins de 30 ans dont six sont des femmes, et le seul garçon est Hisahito, le frère de Mako, âgé de 10 ans. Si ce dernier n'avait pas d'enfant, la chaîne des héritiers mâles serait ainsi brisée. 

La question se pose ainsi de savoir s'il faut permettre à une femme de monter sur le trône, comme ce fut d'ailleurs déjà le cas dans un lointain passé. Mais les conservateurs rejettent énergiquement une telle perspective. Ils prônent ainsi une autre solution, rendre leurs titres aux membres de la famille royale qui en avaient été privés par les réformes engagées sous l'occupation américaine.

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