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La Grande-Bretagne visée par cinq attentats depuis 2005

Des spectateurs près d'une salle de concerts à Manchester le 23 mai 2017, où une possible attaque terroriste a fait 19 morts et une cinquantaine de blessés [Paul ELLIS / AFP] Des spectateurs près d'une salle de concerts à Manchester le 23 mai 2017, où une possible attaque terroriste a fait 19 morts et une cinquantaine de blessés [Paul ELLIS / AFP]

L'action «terroriste» présumée qui a fait 22 morts et environ 59 blessés lundi soir dans une salle de concerts de Manchester fait suite à plusieurs attaques en Grande-Bretagne, dont la plus grave avait fait 56 morts en 2005.

7 juillet 2005 : les transports londoniens visés

Le 7 juillet, quatre attentats suicide coordonnés à l'heure de pointe dans trois rames de métro et un bus londoniens font 56 morts, dont les quatre kamikazes, et 700 blessés. Un groupe se réclamant d'Al-Qaida revendique les attaques. Quinze jours plus tard, quatre attentats manqués, au mode opératoire similaire, sont menés de manière coordonnée et quasi-simultanée dans trois rames de métro de Londres et dans un bus. Les bombes artisanales n'explosent pas en raison d'une erreur de calcul dans la fabrication des explosifs. Selon la justice, les deux séries d'attentats sont liées.

30 juin 2007 : à l'aéroport de Glasgow

Le 30 juin, une voiture-bélier remplie de bouteilles de gaz est précipitée contre le principal terminal de l'aéroport de Glasgow (Ecosse), très fréquenté en ce début de vacances scolaires, sans exploser. Un Indien qui conduisait le véhicule est grièvement brûlé après s'être aspergé d'essence. Il décède un mois plus tard. Le passager, un médecin irakien, est arrêté. Il sera condamné en 2008 à la prison à vie.

La veille, deux Mercedes piégées, remplies de bidons d'essence, de bouteilles de gaz et de clous avait été découvertes garées près de Piccadilly Circus, au coeur de Londres. Un problème de connexion dans le dispositif de détonation avait empêché les deux voitures d'exploser, selon les enquêteurs.

22 Mai 2013 : un soldat tué à Londres

Le 22 mai, deux Londoniens d'origine nigériane renversent en voiture un soldat de 25 ans, Lee Rigby, dans le sud-est de Londres avant de le frapper de nombreux coups de couteau et de tenter de le décapiter. Sur une vidéo filmée juste après l'agression, l'un des meurtriers déclare avoir voulu venger les «musulmans tués par des soldats britanniques».

5 Décembre 2015 : dans le métro de Leytonstone

Le 5 décembre, Muhaydin Mire, 30 ans, né en Somalie, blesse au couteau deux personnes, dont une grièvement, à l'entrée de la station de métro de Leytonstone, dans l'est de Londres, deux jours après les premières frappes aériennes britanniques visant Daesh en Syrie. L'attaque est qualifiée de «terroriste» par les autorités. L'auteur sera condamné à la prison à vie.

22 Mars 2017 : 5 morts près du parlement de Westminster

Le 22 mars, un homme fonce dans la foule avec son véhicule sur le pont de Westminster, qui enjambe la Tamise face à Big Ben, avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement. L'attaque a fait cinq morts. Son auteur, Khalid Masood, un citoyen britannique converti à l'islam, a été abattu par la police. L'attentat a été revendiqué par Daesh mais Scotland Yard a dit ne pas avoir «trouvé de preuve d'une association» de Masood avec Daesh ou Al Qaida.

Scotland Yard a annoncé en mars que les services de sécurité britanniques avaient «déjoué treize tentatives d'attentat terroriste depuis juin 2013».

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