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Trump reçu à Bruxelles par les dirigeants de l'UE, Tusk et Juncker

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a accueilli Donald Trump à son arrivée.[EMMANUEL DUNAND / AFP]

Le président américain Donald Trump a été reçu jeudi à Bruxelles par les présidents du Conseil et de la Commission européens, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, pour sa première rencontre avec les dirigeants d'une UE qu'il a sévèrement critiquée.

Donald Trump, arrivé mercredi soir à Bruxelles, a été accueilli jeudi par Donald Tusk dans un bâtiment du Conseil, l'institution représentant les Etats membres de l'UE, où des drapeaux américains ont été dressés aux côtés de la bannière bleue étoilée de l'UE et de celles de ses 28 Etats membres.

Une première rencontre capitale

Il s'agit de la première rencontre entre le président américain et les principaux dirigeants de l'Union européenne. Elle doit durer «environ une heure», a estimé un responsable européen, affirmant qu'il n'y avait pas de programme défini des sujets qui seront abordés.

Des thèmes comme le commerce international et le changement climatique pourraient faire l'objet d'échanges, a-t-il cependant ajouté. Les trois hommes doivent être rejoints dans un second temps par le président du Parlement européen Antonio Tajani et par la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

«J'ai l'intention de convaincre le président des Etats-Unis que (l'alliance) euro-atlantique signifie que le monde libre coopère pour empêcher un ordre mondial post-occidental», a dit M. Tusk mercredi soir sur son compte Twitter.

En tournée à l'étranger depuis dimanche, M. Trump doit ensuite participer à une rencontre avec l'ensemble des chefs d'État et de gouvernement des pays membres de l'Otan, au nouveau siège de l'Alliance atlantique.

Des sujets de friction

Sa première rencontre avec les dirigeants de l'UE intervient dans un contexte d'incertitudes sur la politique européenne du nouvel hôte de la Maison Blanche, qui a soufflé le chaud et le froid sur Bruxelles ces derniers mois.

Quelques jours avant sa prise de fonction, M. Trump avait notamment tenu des propos qui ont fait grand bruit de l'autre côté de l'Atlantique. «D'autres pays vont quitter» l'UE en suivant l'exemple de Londres et du Brexit, avait-il alors prédit.

Le président américain s'est plus tard ravisé en félicitant récemment les Européens pour leur gestion du départ programmé du Royaume-Uni. «J'aurais pensé, quand cela s'est produit, que d'autres (pays) suivraient, mais je pense vraiment que l'UE est en train de se ressaisir», a-t-il estimé début avril, tout en maintenant que le Brexit restait «une très excellente chose pour le Royaume-Uni et une très, très bonne chose aussi pour l'UE».

Parmi les autres sujets de friction entre l'UE et les Etats-Unis, le plus récent concerne l'interdiction envisagée par les Etats-Unis des ordinateurs portables et autres tablettes en cabine à bord des avions en provenance d'Europe.

Sur le plan commercial, le protectionnisme affiché par Donald Trump crispe les Européens, qui s'inquiètent de sa remise en cause des règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

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