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Une singulière assurance contre les accusations de pelotage

Une affiche d'information sur le harcèlement sexuel dans les transports, à Tokyo. [KAZUHIRO NOGI / AFP]

Le Japon est confronté à une recrudescence de cas de harcèlement sexuel dans les transports en commun. A tel point que de plus en plus d'hommes, craignant d'être accusés, on recours à une assurance au cas où ils seraient «faussement accusés de pelotage». 

Proposée par la compagnie Small Amount and Short Term Insurance, cette assurance d'un type particulier coûte 6.400 yens par an, soit 51 euros. Elle offre la couverture des frais d'avocat pendant 48 heures en cas d'accusation de caresses ou autres gestes malvenus, ainsi qu'un service d'assistance téléphonique.

Crée en 2015, le service a vu son nombre de souscripteurs augmenter de manière spectaculaire ces derniers mois, passant de 50 par mois à plusieurs centaines pour le seul mois de mai. 

Des incidents médiatisés

Le pays a en effet connu au cours de cette période une série d'incidents très médiatisés au cours desquels des hommes soupçonnés de s'être livrés à des attouchements sur des passagères avaient fui en descendant le long des voies. Ce type d'incident est particulièrement fréquent aux heures de pointe, lorsque les rames du métro et les bus sont bondés, facilitant les contacts physiques. 

Les «fausses accusations» qu'évoque l'assurance, si elles peuvent exister dans certains cas, ne doivent donc pas faire oublier que le harcèlement sexuel, notamment dans les transports, est un problème de fond au Japon.

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