Le bilan des victimes françaises lors de l’attentat commis samedi soir dans le centre de Londres, a été revu à la hausse lundi avec l'annonce d'une nouvelle disparition. Selon le ministère des Affaires étrangères, on compterait désormais un mort, deux disparus et sept blessés, dont quatre graves.
Deux Français ont déjà pu quitter l’hôpital londonien où ils avaient été admis après l’attaque islamiste. Voici ce que l’on sait des ressortissants français frappés par la barbarie de Daesh dans la capitale britannique.
Alexandre, mort au Boro Bistro
Installé depuis deux ans et demi en Angleterre où il vivait en colocation, cet homme de 27 ans d’origine normande possédait des attaches familiales en Bretagne, à Saint-Malo. Alexandre était serveur au Boro Bistro, le bar où ont fait irruption les terroristes. Selon le témoignage du patron de l’établissement, lui aussi français, il a été poignardé à mort au niveau du cou par l’un des assaillants. Cruel hasard : Alexandre avait reçu, deux jours avant, une formation pour connaître les consignes à appliquer en cas d’attaque terroriste.
Sept blessés, dont quatre graves
Sept autres français ont été blessés dans l’attentat de Londres sans que l’on sache encore s’ils ont été fauchés sur le London Bridge par la camionnette des terroristes islamistes ou s’ils ont été victimes de leurs coups de couteau au Borough Market. Quatre d’entre eux sont dans un état jugé grave selon les dernières informations communiquées par Jean-Yves le Drian, ministre des Affaires étrangères.
Deux disparus
Deux Français n’ont plus donné signe de vie à leurs proches depuis samedi soir. Installé depuis sept ans à Londres où il exerce la profession de chef-cuisinier, Sébastien Bellanger, originaire d’Angers, était au Boro Bistro avec un ami qui reste toujours sans nouvelle de lui. «On ne sait absolument pas où il est, je n’ai absolument aucune image de dans quel sens il est parti. Je ne sais pas ce qu’il a fait et ce qu’il s’est passé.», a témoigné celui-ci. La petite amie de Sébastien Bellanger a lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux.
L’autre Français manquant à l’appel se trouvait sur le London Bridge avec sa petite amie, qui a pu être hospitalisée, lorsque l’attaque a été perpétrée. «On pense que cette personne aurait pu sauter dans la Tamise, mais pour l’instant nous n'avons retrouvé ni son corps, ni aucun signe de vie», a dit lundi matin le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, sur Europe 1.