Adam Harvey est un véritable miraculé. Ce journaliste, correspondant pour la chaîne américaine ABC en Asie du Sud-Est, a été touché au cou par une balle, qui y est restée logée, sans le tuer.
Il se trouvait dans la ville de Marawi pour couvrir le conflit entre l'armée philippine et un groupe islamiste affiliée à Daesh lorsque l'incident est survenu. Après s'être rendu sur la ligne de front, il pensait pourtant avoir trouvé un endroit sûr. Mais malgré son gilet pare-balles et son casque, un tir l'a atteint au niveau de la nuque, passant à quelques millimètres de sa colonne vertébrale.
Lucky. pic.twitter.com/2ZPYZfidO9
— Adam Harvey (@adharves) 15 juin 2017
«Nous nous sommes arrêtés et j'ai ouvert la porte arrière de la voiture pour aller chercher à boire et à manger, quand j'ai senti comme un coup de poignard très puissant dans le cou, puis je suis tombé à terre. Je pensais alors avoir été touché par un éclat d'obus», a raconté le journaliste à ABC. Saignant abondamment, il a pu profiter immédiatement des secours grâce au kit de survie fourni par ABC.
C'est seulement après avoir été amené à l'hôpital que Adam Harvey s'est rendu compte de ce qui lui était vraiment arrivé. «J'ai fait des radios et j'ai alors découvert qu'il ne s'agissait pas d'un éclat d'obus, mais que j'avais été touché au cou par une balle, et que celle-ci se trouvait toujours à l'intérieur (...) Par chance, elle a évité tout les parties vitales et s'est logée juste derrière ma mâchoire». Pendant tout ce temps, le journaliste n'a même pas perdu conscience, et avait même trouvé l'énergie de faire des blagues.
Thanks everyone - I'm okay. Bullet is still in my neck, but it missed everything important. pic.twitter.com/PBYfdrTTa6
— Adam Harvey (@adharves) 15 juin 2017
Mais sa mésaventure - où sa chance - ne s'est pas arrêtée là. Au moment où il se trouvait dans l'hôpital, le bâtiment a été attaqué, et il a décidé, avec ses accompagnateurs, de fuir. Avec succès.