C’est ce qui s’appelle avoir le nez creux. La coordinatrice musicale d’une radio basée à Los Angeles a récemment envoyé un courriel à une chanteuse, expliquant qu’elle avait «beaucoup aimé ses chansons».
Se présentant comme chargée de «trouver des artistes qui ont du potentiel», la responsable recommandait à ce talent en devenir d’envoyer d’autres créations, afin, peut-être, de les diffuser sur les radios du réseau, de faire sa communication et de prendre en charge ses frais.
Sauf que l’artiste en question n’était autre qu’Annie Lennox, l’ex-chanteuse du célèbre duo Eurythmics, auteur du tube Sweet Dreams (Are Made of This). Une situation cocasse pour la star écossaise, qui a déjà vu ses quarante années de carrière récompensées par quatre Grammy, un Oscar, un Golden Globe et huit Brit Awards.
Heureusement, elle a pris l’affaire avec le sourire, et a publié la demande de la professionnelle sur sa page Facebook. Elle en a aussi profité pour avertir les artistes en herbe des risques de propositions abusives dans le métier.