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Une île interdite aux femmes au patrimoine mondial de l’Unesco

Un seul résident vit sur l'île d'Okinoshima, et les visites sont interdites aux femmes. [STR / JIJI PRESS / AFP]

La petite île japonaise d'Okinoshima a été inscrite dimanche 9 juillet au Patrimoine mondiale de l'humanité, pour sa «valeur universelle exceptionnelle». Seul problème : elle est interdite aux femmes.

Le comité du Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco s'est réuni à Cracovie (Pologne) pour décider du sort de cette petite île. Okinoshima est un lieu sacré du culte shinto, plus ancienne religion connue du Japon.

Même chose en Grèce

L'île est donc considérée comme une terre sacrée, et seule une personne y vit : un employé du sanctuaire. Il accueille des visiteurs une fois par an, le 27 mai. Ces touristes peuvent venir au nombre de deux cents, mais ils doivent accomplir des ablutions dans la mer avant de pénétrer dans l'île. Et surtout, il ne peut s'agir que d'hommes.

Cette interdiction a soulevé quelques interrogations de la part de plusieurs des intervenants du débat de l'Unesco. Face aux accusations de discrimination, la directrice du Centre du patrimoine mondial a répondu qu'un lieu similaire existait déjà : le mont Athos en Grèce, dont l'accès est également interdit aux femmes. 

Malgré cette interdiction, l'île a bien été inscrite aux patrimoine de l'Unesco, faisant d'Okinoshima le dix-septième site japonais sur cette liste. 

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