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Irak: début de la bataille de Tal Afar, dernier bastion de Daesh près de Mossoul

Des forces gouvernementales irakiennes sur une route conduisant à la ville de Tal Afar le 9 juin 2017 [MOHAMED EL-SHAHED / AFP/Archives] Des forces gouvernementales irakiennes sur une route conduisant à la ville de Tal Afar le 9 juin 2017 [MOHAMED EL-SHAHED / AFP/Archives]

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche le début de la bataille pour reprendre la ville de Tal Afar.

Dans une allocution télévisée, M. Abadi, qui avait revêtu un uniforme militaire, a annoncé le «début de l'opération de libération de Tal Afar». «Je dis aux (hommes de) Daesh qu'ils n'ont pas d'autre choix que de se rendre ou d'être tués», a-t-il poursuivi, devant une carte et un drapeau irakiens.

Tal Afar est située à 70 km à l'ouest de Mossoul, la deuxième ville d'Irak d'où les forces gouvernementales soutenues par les Etats-Unis ont chassé les jihadistes début juillet après une offensive de plusieurs mois.

Daesh s'était emparé en juin 2014 de cette enclave chiite dans la province majoritairement sunnite de Ninive dont Mossoul est le chef-lieu. Elle est aujourd'hui l'un des derniers fiefs de Daesh dans le nord de l'Irak, frontalier de la Syrie.

M. Abadi a précisé qu'outre les différentes unités de l'armée, de la police, fédérale et locale, et des unités du contre-terrorisme, le Hachd al-Chaabi participerait également aux opérations militaires à Tal Afar. Ces «unités de mobilisation populaire», une organisation paramilitaire dominée par les milices chiites soutenues par l'Iran, ont déjà participé à plusieurs autres batailles pour reprendre des villes irakiennes.

Outre Tal Afar, le groupe ultraradical contrôle encore Hawija dans la province de Kirkouk, à 300 km au nord de Bagdad. Il est également toujours présent dans la province occidentale d'Al-Anbar, notamment dans la région d'Al-Qaïm frontalière de la Syrie en guerre.

Après s'être emparé en 2014 de vastes territoires en Irak, Daesh a perdu ces deux dernières années beaucoup de terrain face aux offensives de l'armée irakienne aidée par la coalition internationale antijihadistes dirigée par les Etats-Unis. L'organisation jihadiste est également en perte de vitesse en Syrie.

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