Des mains tendues de toutes parts. Après le passage dévastateur d’Irma, les habitants des Antilles françaises tentaient toujours, jeudi 7 septembre, de s’organiser malgré le chaos.
Alors qu’un pont aérien a été mis en place depuis la Guadeloupe, devant permettre l’acheminement de quelque 400 gendarmes et 400 sapeurs-pompiers sur les îles Saint-Martin et Saint-Barthélemy, ils continuaient ainsi à chercher de la nourriture et de l’eau tout en essayant d’obtenir des nouvelles de leurs proches.
Dans le même temps, à Paris où il s’exprimait depuis la cellule de crise installée au ministère de l’Intérieur, le Premier ministre a annoncé que la déclaration de catastrophe naturelle, permettant d’accélérer les indemnisations des assurances, serait signée dès aujourd’hui.
Un appel aux dons
A cet effet, une première réunion interministérielle doit se tenir dans la matinée et permettra d’organiser les services de l’Etat. Edouard Philippe a par ailleurs indiqué que la Fondation de France (joignable au 08 00 500 100) serait chargée de centraliser les dons et de les répartir entre les victimes. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a elle aussi promis une aide financière, dont le montant reste à fixer, et des «moyens» pour les sinistrés.
Un élan de solidarité qui ne se limite pas à la France. Le Royaume-Uni a ainsi débloqué 32 millions de livres (près de 35 millions d'euros) et envoyé deux navires militaires pour aider les sinistrés. La reine Elizabeth II a également tenu à adresser aux victimes ses meilleures «pensées».