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Trois journalistes, dont deux étrangers, relâchés au Venezuela

Le SNTP n'a pas observé de traces de torture, les trois prisonniers semblaient en bonne santé.[Capture d'écran Twitter @sntpvenezuela]

Trois journalistes, un Italien, un Vénézuélien et un Suisse, ont été relâchés dimanche soir. Ils ont été arrêtés vendredi après avoir voulu tourner dans la prison de la ville de Tocoron (Venezuela).

Ils s'appellent Roberto Di Matteo (Italie), Filippo Rossi (Suisse) et Jesus Medina (Venezuela) et d'après le Syndicat National des Travailleurs de la Presse (SNTP), «ils sont accusés d'avoir voulu faire entrer un équipement audiovisuelle à Tocoron sans autorisation».

Selon le syndicat, les journalistes auraient cependant fait les démarches habituelles légales pour accéder à la prison, c'est un «contre-ordre» au dernier moment qui aurait empêché leur entrée.

Le SNTP a pu rencontrer les prisonniers en présence des militaires, et n'a pas observé de traces de torture, ils semblaient en bonne santé. Pour le moment, les ministères des Affaires Étrangères suisse et italien assurent être en relation avec les autorités locales pour évaluer la situation de leurs ressortissants.

La presse en danger au Venezuela

Le journaliste vénézuélien arrêté est photoreporter pour le site DolarToday, un média opposé au gouvernement. Alors que le pays est en pleine crise politique et sociale, le SNTP a noté la fermeture de 49 médias nationaux en 2017.

En août, la Commission nationale des communications avait ordonné de couper le signal de deux célèbres radios : 92.9 FM et Magica 91.1 FM.

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