Après la chute du magnat d'Hollywood Harvey Weinstein, accusé de viols et d'agressions sexuelles, les langues se délient dans le milieu culturel. Une ex-Pussycat Dolls a décidé de témoigner.
«Je ne faisais pas partie d'un groupe de filles. Je faisais partie d'un réseau de prostitution». C'est avec ces quelques mots que la chanteuse Kaya Jones a secoué le monde de la musique, vendredi 13 octobre, sur Twitter. Le message de cet ancien membre du girls band les Pussycat Dolls, entre 2003 et 2005, est rapidement devenu viral sur le réseau social : il a été aimé par plus de 10 000 utilisateurs et partagé plus de 6000 fois.
My truth.I wasn’t in a girl group. I was in a prostitution ring.Oh & we happened to sing & be famous. While everyone who owned us made the $
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
Dans une série de tweets, elle a ensuite affirmé que la situation était si grave qu'elle l'a notamment poussée à «abandonner ses rêves, les autres membres du groupe et un contrat de 13 millions de dollars».
How bad was it?people ask-bad enough that I walked away from my dreams,bandmates&a 13 million dollar record deal.We knew we were going to#1
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
Elle a ajouté que les chanteuses étaient également «droguées» et qu'elles n'ont jamais divulgué ces méfaits en raison de menaces de différentes natures : «J'ai été prévenue que si je parlais... on allait me tuer ou mettre fin à ma carrière».
Why don’t we report it? Because we are all abused! I personally have been warned if I tell I will ... you know end up dead or no more career
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
Kaya Jones n'a pas hésité à s'en prendre à la fondatrice du groupe, la chorégraphe Robin Antin. Elle lui a notamment demandé de révéler pourquoi une jeune chanteuse, Simone Battle du groupe G.R.L, aussi fondé par cette dernière, s'était suicidée : «Je veux que la matronne de l'enfer se confesse et dise pourquoi une fille d'un de ses girls group s'est suicidée. Dis au public comment tu nous as brisées mentalement».
I want the den mother from hell to confess why another 1 of her girl group girls committed suicide?Tell the public how you mentally broke us
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
Face à de telles accusations, Robin Antin s'est défendue, dimanche 15 octobre, auprès du site The Blast. Elle s'est déclarée «choquée» par «des mensonges dégoutants et ridicules» et a accusé Kaya Jones de vouloir ses «15 minutes de célébrité».