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Des pieuvres découvertes en train de marcher sur la plage

Au pays de Galles, des raisons encore mystérieuses poussent les pieuvres blanches à quitter les fonds marins. [Capture Facebook / SeaMôr Dolphin Watching Boat Trips New Quay]

Au pays de Galles, une vingtaine de pieuvres blanches sont sorties de l’eau à la conquête des plages. Un phénomène rare qui intrigue et inquiète les spécialistes. 

Les raisons qui poussent ces pieuvres à quitter leur environnement naturel est, jusqu’à présent, une énigme, bien que de nombreuses suppositions existent.

De fait, la pieuvre blanche est une espèce plutôt répandue au large des côtes britanniques, qui vit à une centaine de mètres sous le niveau de la mer et ne quitte généralement pas son habitat naturel. 

Pourtant, trois nuits de suite, jusqu’à vingt-cinq pieuvres ont été vues sur la plage de New Quay, dans le comté de Ceredigion, à l’ouest du pays de Galles. Certaines d’entre elles ont été retrouvées mortes, échouées sur le sable. 

Brett Jones, guide pour des excursions en haute-mer connait bien ces pieuvres. Premier témoin du pénomène, alors qu’il revenait d’une excursion au coucher du soleil, il assure au micro de la BBC n’avoir «jamais vu ça». 

«Quelque chose ne va pas»

Un changement profond dans les habitudes de ces céphalopodes qui inquiète la communauté scientifique. Notamment James Wright, de l’Aquarium national marin de Plymouth, qui estime qu’une «telle quantité sur la même plage est assez étrange. Le fait qu’ils se trouvent dans la même zone intertidale est hors du commun, et suggère que quelque chose ne va pas». 

À ses yeux, le coupable pourrait bien être une fois de plus le changement climatique et ses conséquences. Plus particulièrement les ouragans qui ont récemment sévi dans la région. «Comme les zones où on constate ces comportements coïncident avec les zones touchées par les deux récentes dépressions à basse pression et par les ouragans Ophelia et Brian, on pourrait supposer que les pieuvres ont été affectées». 

Une simple hypothèse parmi d’autres, James Wright reconnaissant lui-même que «ça pourrait simplement être des blessures occasionnées par le mauvais temps, ou bien les pieuvres peuvent être sensibles à un changement de la pression atmosphérique». L'énigme est encore loin d'être résolue.

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