![Saad Hariri lors d'une conférence de presse à Paris le 1er septembre 2017 [ludovic MARIN / AFP/Archives]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Saad Hariri lors d'une conférence de presse à Paris le 1er septembre 2017 [ludovic MARIN / AFP/Archives]")
Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé samedi, à la surprise générale, sa démission, en accusant le Hezbollah chiite et son allié iranien de «mainmise» sur le Liban et en affirmant avoir peur d'être assassiné.
Actuellement en Arabie saoudite, M. Hariri a déclaré : «J'annonce ma démission du poste de Premier ministre», dans un discours retransmis par la chaîne satellitaire Al-Arabiya.
Plus tard dans l'après-midi, l'Iran a rejeté «les accusations sans fondements» du Premier ministre libanais démissionnaire.
![Photo fournie le 8 août 2014 par l'agence libanaise Dalati et Nohra montrant l'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri à Beyrouth avant sa rencontre avec le Premier ministre en exercice Tammam Salam [ / AFP]](http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/Part-NIC-Nic6359465-1-1-0.jpg?itok=sudUc-8s "Photo fournie le 8 août 2014 par l'agence libanaise Dalati et Nohra montrant l'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri à Beyrouth avant sa rencontre avec le Premier ministre en exercice Tammam Salam [ / AFP]")
Saad Hariri craint pour sa vie
«J'ai senti ce qui ce tramait dans l'ombre pour viser ma vie», a-t-il dit en soulignant que le Liban vivait une situation similaire à celle qui prévalait avant l'assassinat en 2005 de son père Rafic Hariri, ex-Premier-ministre. Cinq membres du Hezbollah ont été mis en cause dans ce meurtre qui a ébranlé le Liban.