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Bush père et fils critiquent Trump, ce «fanfaron», guidé par «l'ego»

Les Bush sont unanimes dans la critique contre Trump. Les Bush sont unanimes dans la critique contre Trump. [Christian Petersen / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Républicains, ils n'ont pourtant pas voté pour Donald Trump et le font savoir. Dans un livre à paraître mi-novembre, Georges H.W. Bush et George W. Bush rivalisent de propos sévères à l'endroit de l'actuel président américain. 

Dans son livre «Les derniers Républicains», l'historien Mark Updegrove compile les inquiétudes de ces deux anciens locataires de la Maison Blanche.

«Je ne l'aime pas. Je ne sais pas grand chose de lui, mais je sais que c'est un fanfaron. Et je ne suis pas très excité à l'idée de le voir devenir président», déclarait ainsi Bush père en mai 2016, soit six mois avant l'élection de Donald Trump.

Bush fils, quant à lui, verbalisait sa préoccupation en ces termes l'an passé :«J'ai peur d'être le dernier président républicain.»

«Wow, ce type ne sait pas ce que c'est d'être président!»

Le politique estime en effet que Donald Trump n'était pas prêt pour la plus haute fonction. «Quand Trump a déclaré : 'Je suis mon propre conseiller', Bush a pensé 'Wow, ce type ne sait pas ce que c'est d'être président», raconte ainsi Mark Updegrove à CNN

L'historien déplore le «narcissisme» de Donald Trump («un ego certain», d'après les mots de Bush père) qu'il oppose à la volonté «d'oeuvrer pour le bien commun» des Bush. 

Samedi, le New York Times relevait que Bush père et fils «s'inquiétaient du fait que Trump ait fait exploser le Parti républicain qu'ils ont passé deux vies à construire». 

Sans le critiquer nommément, les deux ex-présidents se sont montrés sceptiques quant à la politique menée par le magnat de l'immobilier. Au moment de Charlottesville par exemple, ils ont signé ensemble un communiqué -une première- appelant à rejeter «le racisme, l'antisémitisme et la haine sous toutes ses formes». Donald Trump était alors sous le feu des critiques après avoir tardé à réagir au drame pour finalement affirmer que les «responsabilités étaient des deux côtés»

Plus récemment, au mois d'octobre, Georges W. Bush s'était désolé de «débats politiques plus vulnérables aux théories du complot et aux manipulations». 

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