En direct
A suivre

Uber signe un contrat avec la Nasa pour des taxis volants

Les premiers vols de démonstration sont prévus pour 2020. [Capture d'écran Youtube]

Uber a dévoilé, ce mercredi 8 novembre, un partenariat avec la Nasa pour mettre au point des taxis volants et un système de contrôle du trafic aérien à basse altitude.

Les premiers véhicules, que Uber promet économes, seront testés dans les deux plus gros parcs automobiles des Etats-Unis, en Californie (Los Angeles), et au Texas (Dallas Fort-Worth). Dubaï est le dernier site pilote annoncé par le géant du covoiturage. 

Les premiers vols de démonstration sont prévus en 2020 et le passage à la phase commerciale en 2023, avec en vue les Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles.

Des véhicules volants qui pourraient être autonomes

Les vols auront un pilote dans un premier temps même s'ils pourraient devenir automatisés à l'avenir, a précisé un porte-parole de Uber, Matthew Wing, à l'AFP. 

«La participation d'Uber au projet sur la gestion du trafic de véhicules sans pilotes (drones) de la Nasa devrait aider la société à atteindre son objectif de démarrer des vols d'UberAIR dans plusieurs villes américaines d'ici 2020», peut-on lire dans un communiqué. Uber souhaite également «explorer d'autres possibilités de collaboration avec la Nasa qui joueront un rôle important dans l'ouverture de nouveaux marchés de mobilité aérienne», comme l'indique ce même communiqué.   

L'équivalent d'un trajet en UberX

Ces véhicules à décollage et atterrissage vertical (VTOL) «sont différents des hélicoptères car ils sont beaucoup plus silencieux, sûrs et abordables, et plus respectueux de l'environnement», a assuré le communiqué. Uber dit envisager qu'à terme un trajet en UberAIR soit équivalent à celui d'un UberX, celui d'un trajet de base avec un chauffeur du site de covoiturage.

Ces engins pourraient décoller, atterrir et se recharger sur un réseau de «vertiports» installés en haut d'immeubles de parking, sur des zones existantes prévues pour les hélicoptères ou sur des terrains inutilisés autour des échangeurs routiers.

Uber a diffusé ce mercredi 8 novembre une vidéo où l'on voit une utilisatrice commander un UberAIR depuis son téléphone, comme elle le ferait pour une voiture, puis monter au dernier étage d'un immeuble pour arriver sur un «Uber Skyport», scanner son téléphone pour enfin accéder au véhicule qui ressemble à un hybride entre un hélicoptère et un drone. 

Pascal Pincemin, associé chez Deloitte, soulignait lors du salon du Bourget qu'il ne voyait pas ces taxis volants autonomes se banaliser avant 2050, car il faudra d'abord démontrer leur fiabilité.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités