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Un responsable du Pentagone fait polémique en proposant d’achever les jihadistes à coups de pelle

Des hommes en uniforme, identifiés par les forces démocratiques syriennes comme des forces d'opérations spéciales des États-Unis, montent à l'arrière d'une camionnette dans le nord de la Syrie, le 25 mai 2016.[DELIL SOULEIMAN / AFP]

Un responsable du Pentagone a suggéré d’achever les jihadistes de Daesh à coups de pelle s’ils ne se rendaient pas aux forces de la coalition.

L’adjudant John Troxell, représentant le corps des sous-officiers au sein de l’état-major américain, estime que les combattants d'«ISIS (acronyme désignant Daesh en anglais) doivent comprendre qu’ils ont deux options quand ils se retrouvent face à nous : se rendre ou mourir !».

Assorti d'une photo de pelle articulée, utilisée par les soldats américains pour creuser des tranchées afin de se protéger du feu ennemi, le texte précise froidement : «Sinon, nous tuerons avec une grande violence, même si cela signifie les battre à mort avec nos outils de tranchées».

L'adjudant insiste sur Facebook

Dans une version plus longue, publiée sur Facebook, John Troxell détaille : «S’ils se rendent, nous assurerons leur transfert en toute sécurité vers leur cellule, nous leur fournirons du rata, un lit de camp et respecterons les procédures», précisant, là encore, que si les jihadistes font le choix contraire, ils les tueront très violemment, «que ce soit avec l’assistance des forces de sécurité, en leur lançant des bombes, en leur tirant une balle dans le crâne ou en les frappant à mort avec [leurs] outils de tranchées».

Les internautes scandalisés

Particulièrement violent, ce message, qui a fait grand bruit sur les deux réseaux sociaux, a déjà été partagé plus de 2.500 fois sur Facebook et retweeté plus de 250 fois. 

«John Troxell déshumanise les soldats américains pour préparer la contre-révolution aux États-Unis», écrit notamment un internaute.

Sur Facebook, un internaute commente, sous le post de Troxell : «Tout le monde comprend que notre puissance est prééminente. On n'a pas besoin d'agir comme des hommes macho anxieux», tandis qu'un autre lance : «Excusez-moi, sergent commandant Troxell ? Je n'ai pas servi 26 ans en uniforme pour entendre le plus haut gradé de mon pays utiliser ce langage grossier et barbare à l'égard de n'importe qui, pas même nos ennemis les plus barbares».

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