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Carles Puigdemont veut présider la Catalogne via Skype

Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a ainsi jugé «illégal» ce projet de prise de pouvoir à distance.[AFP - Image d'illustration]

L'indépendantiste Carles Puigdemont, exilé en Belgique depuis la fin octobre, s'imagine leader à distance de la Catalogne.  

Alors que l'ex-président de la région espagnole, en visite au Danemark pour un colloque, est toujours menacé par l'émission d'un mandat d'arrêt international, ce dernier continue à nourrir des ambitions politiques. 

Tant pis s'il ne peut pas revenir en Espagne où il est poursuivi pour rébellion et sédition, l'indépendantiste envisage toujours de revenir à la tête de la Catalogne.

En effet, s'il était choisi, l'homme se voit prononcer son discours d'investiture à distance au peuple catalan et il se dit capable, plus globalement, de diriger la région via le service d'appel vidéo Skype. C'est ce qu'il a affirmé, lundi, devant un parterre d'étudiants danois, rapporte Libération.

Une élection «illégale»

«Il est évident que ce ne sont pas les conditions de normalité que nous aimerions, mais malheureusement il serait beaucoup plus difficile de le faire depuis l'Etat espagnol, où nous serions en prison... que de le faire depuis ici», avait déjà estimé le séparatiste, vendredi, sur l'éventuel exercice de ses fonctions de président depuis Bruxelles, lors d'une interview donnée à la radio locale catalane Catalunya Radio.

Toutefois, ce scnéario apparaît peu réalisable étant donné que les statuts de l'exécutif catalan exigent la présence physique de son président lors de l'élection. Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a ainsi jugé «illégal» ce projet de prise de pouvoir à distance.  

En revanche, le chef du parlement catalan, Roger Torrent a estimé «absolument légitime» la candidature de Carles Puigdemont qu'il a officiellement proposée ce lundi. 

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