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Donald Trump prêt à s'excuser pour avoir retweeté un parti d’extrême droite britannique

Donald Trump s'est repenti dans cette interview enregistrée jeudi, en marge du Forum économique mondial de Davos, et qui sera diffusée dans son intégralité dimanche soir.[NICHOLAS KAMM / AFP]

Donald Trump s'est excusé d'avoir retweeté des vidéos antimusulmans relayées par un groupe d'extrême droite britannique.

«Si vous me dites que ce sont des gens horribles, des gens racistes, je m'excuserai certainement si vous souhaitez que je le fasse», a déclaré Donald Trump dans une interview à ITV dont un extrait a été diffusé vendredi, faisant référence au mouvement extrémiste Britain First. 

Le Royaume-Uni avait été scandalisé par les retweets du président américain de trois vidéos antimusulmans publiées par Jayda Fransen, numéro 2 de Britain First, un parti d’extrême droite britannique. A l'époque Theresa May était montée au créneau pour dénoncer «une erreur» du président américain. Une remarque que Donald Trump n'avait pas du tout appréciée, suggérant à cette dernière de se focaliser davantage sur «le terrorisme radical destructeur à l'intérieur du Royaume-Uni».

Parmi ces vidéos partagées, rappelle Le Monde, on pouvait y voir celle d’un islamiste filmé en train de détruire une statue de la Vierge Marie. Une autre montrait un partisan de Daesh jeter un garçon du haut d’un immeuble, et la troisième, censée montrer l’agression d’un jeune homme par un «migrant musulman», représentait en réalité une bagarre entre deux adolescents d’une petite ville néerlandaise, l’agresseur n’étant ni migrant ni musulman.

«Je ne savais rien d’eux»

L’intervieweur n'a pas manqué de faire remarquer au président que ces retweets avaient provoqué «une grande anxiété et la colère» au Royaume-Uni «parce que Britain First est une bande de racistes, fascistes». Impassible, Donald Trump a répondu : «Bien sûr, je l’ignorais.» «Je ne savais rien d’eux, je ne sais rien d’eux aujourd’hui à part ce que j’en ai un peu lu. Cela a peut-être fait beaucoup de bruit au Royaume-Uni, mais pas aux Etats-Unis», a-t-il ajouté.

«J’ai retweeté [ces vidéos]. Quand vous faites ces retweets, ils peuvent causer des problèmes parce que vous ne savez jamais qui a commencé», a expliqué le président américain.

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