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Trump : «L'Amérique d'abord n'est pas l'Amérique seule»

Le président américain Donald Trump s'adresse à l'assistance lors du forum économique mondial à Davos (Suisse), le 26 janvier 2018 [Nicholas Kamm / AFP] Le président américain Donald Trump s'est attiré les huées de la foule après son discours. [Nicholas Kamm / AFP]

«L'Amérique d'abord n'est pas l'Amérique seule» : Donald Trump a livré vendredi à Davos un discours tout entier destiné à rassurer les partenaires diplomatiques et commerciaux des Etats-Unis, ébranlés par ses dérapages passés.

«Je ferai toujours passer l'Amérique d'abord, tout comme les dirigeants d'autres pays devraient le faire aussi. Mais l'Amérique d'abord ne signifie pas l'Amérique seule», a-t-il déclaré.

«Je suis là pour représenter les intérêts du peuple américain et pour affirmer l'amitié et la coopération des Etats-Unis pour construire un monde meilleur», a encore dit Donald Trump devant une audience qui se demandait depuis mardi s'il allait lui livrer une de ses diatribes protectionnistes.

«Nous sommes en faveur du libre-échange, mais il doit être juste, et il doit être réciproque», a encore dit l'ancien magnat de l'immobilier. Pour ce faire, a-t-il estimé, il faut s'attaquer aux «comportements prédateurs» : les atteintes «massives» à la propriété intellectuelle, les «subventions industrielles», et la «planification».

Le chef d'État de 71 ans, qui se voulait aussi le «VRP» des Etats-Unis dans la station de ski huppée, a tout fait pour convaincre les maîtres de la finance et les PDG que «l'Amérique est l'endroit où faire des affaires», avec sa croissance robuste et ses marchés boursiers florissants.

Trump hué

Pendant les quinze minutes qu'a duré son discours, applaudi poliment, Donald Trump ne s'est pas détaché de ses deux prompteurs.

Mais c'est sans aucune note qu'il s'est lancé dans une de ses critiques récurrentes de la presse. Parlant à Klaus Schwab de son parcours, Donald Trump a dit : «J'ai toujours eu une très bonne presse quand j'étais homme d'affaires. Ce n'est qu'en devenant un homme politique que j'ai réalisé à quel point la presse peut être méchante» et «fausse». Des huées ont alors retenti.

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