Alors que le président américain Donald Trump s'apprête à prononcer son discours sur l'état de l'Union, le New York Times a publié, ce mardi 29 janvier, la liste de ses insultes depuis son arrivée au pouvoir.
Cet impressionnant recensement occupe une double page pleine dans la version papier du journal new-yorkais. Au total, plus de 400 personnes, pays, villes et organismes ont subi les foudres du président américain sur Twitter en un an - certains de manière quasiment quotidienne.
Demain Trump va vanter son bilan d’un an de présidence lors du traditionnel discours sur l’Etat de l’Union. En attendant le @NYTimes fait le bilan de ses insultes sur Twitter sur une double page impressionnante. pic.twitter.com/RNkZx0orje
— Xavier Yvon (@xavieryvon) 29 janvier 2018
La rivale de Donald Trump à l'élection présidentielle, Hillary Clinton, est notamment restée dans son viseur bien après la fin de la campagne. De nombreux tweets attaquent ainsi celle qu'il surnomme «Crooked Hillary», ce qui pourrait se traduire par «Hillary la véreuse» ou «Hillary la tordue». Son époux, l'ancien président démocrate Bill Clinton, en prend également pour son grade: pour Donald Trump, il «ne sait pas grand chose».
Des stars du show business sont aussi régulièrement prises pour cibles. Au sujet d'Alec Baldwin, qui l'imite à la télévision, le président a ainsi assuré: «l'imitation ne peut juste pas tomber plus bas». Quant à Meryl Streep, qui ne cache pas son opposition à la Maison Blanche, elle a écoppé du titre d'«actrice la plus sur-évaluée d'Hollywood».
Donald Trump dirige en outre son humeur contre des États étrangers, lorsque ceux-ci n'agissent pas comme il le souhaiterait. L'Iran est ainsi un «pays corrompu et mal gouverné», le Mexique «le pays le plus dangereux du monde», la Corée du Nord une «nation scélérate». Quant à son dirigeant Kim Jong-un, il a été surnommé «petit homme-fusée» par le président américain.
Mais c'est encore la presse qui cumule le plus d'attaques. Qu'il s'agisse de CNN, du New York Times, ou des «médias mainstream» en général, Donald Trump n'a que deux mots à la bouche «FAKE NEWS». Ironique, quand on sait que l'expression a été popularisée par des commentateurs pour qualifier les fausses informations, notamment complotistes, relayées pendant la campagne sur les réseaux sociaux par... les partisans de Donald Trump.