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Salah Abdeslam reste muet à l'ouverture de son procès en Belgique

Un important dispositif policier a été déployé autour du Palais de Justice de Bruxelles. Un important dispositif policier a été déployé autour du Palais de Justice de Bruxelles.[EMMANUEL DUNAND / AFP]

Le procès de Salah Abdeslam pour son implication dans une fusillade qui a précédé son arrestation, en mars 2016, s'est ouvert ce lundi 5 février à Bruxelles.

Il a d'emblée indiqué à la présidente du tribunal qu'il ne souhaitait pas répondre à ses questions. Il a par ailleurs refusé de se lever et de décliner son identité.

Cette audience de quatre jours, la première pour le seul survivant du commando jihadiste du 13 novembre 2015, va donner lieu à un dispositif de sécurité hors norme. Le tribunal est placé sous étroite surveillance, et ses accès sont strictement réglementés.

La sécurité renforcée au maximum

Le stationnement sur les parkings adjacents au Palais de justice est notamment interdit, tandis que le passage au détecteur de métaux est obligatoire, y compris pour les professionnels de justice, habituellement dispensés de ce contrôle. Les environs sont en outre surveillés en permanence par un hélicoptère. 

En dépit de cette organisation exceptionnelle, le président du tribunal de première instance francophone de Bruxelles tient à ce que cette audience reste «normale». Il ne s’agit pas, en effet, de faire à Bruxelles le procès du 13 novembre. Seuls les faits survenus le 15 mars 2016 seront jugés. 

Ce jour-là, les policiers à la recherche de Salah Abdeslam avaient effectué une perquisition dans un appartement du quartier bruxellois de Forest. Les occupants des lieux s’étaient échappés, tirant sur les forces de l’ordre. Trois policiers avaient été blessés, et un suspect Algérien avait été tué alors qu’il couvrait la fuite de Salah Abdeslam et de son complice Sofiane Ayari, qui comparaît avec lui aujourd’hui. 

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