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Syrie : 29 civils tués dans des raids aériens du régime près de Damas

Les 400.000 habitants de cette zone assiégée depuis 2013 doivent aussi faire face à une pénurie généralisée de médicaments et de nourriture.[AFP / ARCHIVES]

Les raids aériens du régime syrien ont tué de nouveau. Au moins 29 civils, dont sept enfants ont succombé lundi, dans plusieurs localités de la Ghouta orientale, région rebelle à l'est de Damas.

C'est ce qu'a rapporté, lundi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les frappes les plus meurtrières ont visé la localité de Beit Sawa. Ces frappes sur la Ghouta orientale, à l'est de la capitale, interviennent au lendemain de bombardements meurtriers à Idleb, province rebelle dans le nord-ouest du pays où le régime de Bachar al-Assad est de nouveau soupçonné d'avoir utilisé des gaz toxiques, après des cas de suffocation.

Ce n'est pas la première fois qu'un drame de ce type se produit puisque le régime du président Bachar al-Assad bombarde quasi-quotidiennement la Ghouta orientale.

En plus de ces attaques, les 400.000 habitants de cette zone assiégée depuis 2013 doivent aussi faire face à une pénurie généralisée de médicaments et de nourriture, provoquant ainsi une grave humanitaire. 

Lourds soupçons d'attaques chimiques

Pire, Damas est soupçonné d'avoir mené plusieurs attaques chimiques sur le territoire rebelle. Le 22 janvier, l'OSDH avait identifié 21 cas de suffocation, tandis que des habitants et des soignants avaient évoqué une attaque au chlore.

Vendredi, le ministre américain de la Défense Jim Mattis avait également fait état des «craintes» des Etats-Unis sur une utilisation potentielle de gaz sarin par l'armée syrienne. Des accusations que le régime de Bachar El-Assad a immédiatement démenties.

En représailles aux bombardements, les rebelles de la région tirent régulièrement des obus sur la capitale. Lundi, les opposants au régime ont tué une femme de cette manière, d'après l'agence de presse officielle Sana. 

Dans la Syrie ravagée par la guerre depuis 2011, le mois de janvier a été particulièrement meurtrier : 59 enfants ont péri dans les violences, selon l'Unicef, qui déplore un mois "sanglant" au Moyen-Orient.

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