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La justice britannique se prononce sur le mandat d'arrêt émis contre Assange

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, fait une déclaration depuis le balcon de l'ambassade d'Equateur, le 19 mai 2017 à Londres [Daniel LEAL-OLIVAS / AFP/Archives] Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, fait une déclaration depuis le balcon de l'ambassade d'Equateur, le 19 mai 2017 à Londres [Daniel LEAL-OLIVAS / AFP/Archives]

La liberté pour Julian Assange ? La justice britannique se prononce mardi sur une demande de lever du mandat d'arrêt visant le fondateur de WikiLeaks, réfugié à l'ambassade d'Équateur de Londres depuis plus de cinq ans.

L'Australien de 46 ans avait trouvé asile en juin 2012 dans cet immeuble de briques rouges situé dans le quartier chic de Knightsbridge, à un jet de pierre du magasin de luxe Harrods, alors qu'il était recherché par la justice suédoise pour des accusations de viol qu'il niait. Mais après moult rebondissements, le parquet suédois a fini par classer l'affaire en mai 2017. Pour ses avocats, le mandat d'arrêt britannique émis à son encontre a donc "perdu son objectif et sa fonction".

Sa défense invoque également les problèmes de santé de Julian Assange, qui selon elle n'a pas accès aux soins médicaux, et souffrirait de problèmes aux dents, à l'épaule et de dépression. Dans l'espoir de trouver une solution au casse-tête judiciaro-diplomatique, Quito lui a accordé en décembre la nationalité équatorienne, demandant à Londres de lui reconnaître un statut diplomatique, ce qui lui aurait permis de quitter l'ambassade sans être arrêté par la police britannique.

Mais le Royaume-Uni a refusé d'accorder ce statut, et le parquet britannique maintient que le mandat d'arrêt britannique est toujours valide car Julian Assange n'a pas respecté les conditions de la liberté sous caution qui lui avait été octroyées. Le procureur Aaron Watkins a même qualifié d'"absurdes" les arguments présentés par les avocats d'Assange, la police britannique signifiant de son côté qu'elle interpellerait l'Australien s'il s'aventurait hors de l'ambassade.

 

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