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Le crash d'un Antonov près de Moscou serait dû au givrage des sondes de vitesse Pitot

L'appareil Antonov An-148 de la compagnie Saratov Airlines avait décollé en direction d'Orsk, une ville de l'Oural.[Wikimedia Commons]

Les enquêteurs russes ont annoncé que le crash d'un avion de ligne, survenu dimanche près de Moscou, pourrait avoir été provoqué par le givrage de sondes de vitesse Pitot. L'incident avait causé la mort des 71 personnes à bord, dont un Suisse et un Azerbaïdjanais.

Le crash «peut s'expliquer par des données incorrectes sur la vitesse du vol (...) apparemment liées au givrage de sondes Pitot dont le système de chauffage était éteint», a indiqué dans un communiqué le comité intergouvernemental d'aviation (MAK) après que les boîtes noires ont été analysées. 

L'appareil Antonov An-148 de la compagnie Saratov Airlines avait décollé en direction d'Orsk, une ville de l'Oural. Il s'est écrasé dimanche, dans le district Ramensky de la région de Moscou, peu après avoir décollé de l'aéroport de Domodedovo. Selon les agences russes, 65 passagers et 6 membres d'équipage se trouvaient à bord.

Selon ces mêmes agences, des témoins auraient vu l'appareil en flammes, s'écraser d'Argounovo, au sud-est de Moscou. Les 71 passagers et membres d'équipage à bord de l'avion «n'ont eu aucune chance» de survie, a assuré à l'agence de presse Interfax une source au sein du ministère des Situations d'urgence.

La liste des victimes publiées par les autorités comprend deux étrangers, un Suisse et un Azerbaïdjanais, et trois enfants, le plus jeune ayant cinq ans.

Ouverture d'une commission spéciale

La carlingue de l'appareil a été disséminée sur un large périmètre autour du lieu du crash, avait précisé Interfax, cité par l'AFP.

«Plus de 150 personnes et environ 20 véhicules de secours se sont rendus sur le lieu du crash», avait précisé dans un communiqué le ministère des Situations d'urgence.

«Le président Poutine a ordonné au gouvernement de créer une commission spéciale sur cette catastrophe aérienne», avait indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences russes. Le président «présente ses condoléances à tous ceux qui ont perdu des proches dans cette catastrophe», avait-t-il ajouté.

 

 

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