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Japon : une tête de femme découverte dans la valise d'un touriste américain

La police cherche à savoir si le meurtrier présumé aurait d'autres victimes à son actif. [Capture Twitter / @worldstorysoft].

A l'intérieur d'un appartement loué par un citoyen américain, la police d'Osaka (Japon) a recemment découvert une valise contenant la tête coupée d'une Japonaise de 27 ans.

Comme l'explique le quotidien Asahi Shinbun, la jeune femme - dont l'identité n'a pas été révélée - aurait dit à ses amis, avant de disparaître, qu'elle avait rendez-vous «avec un Américain» rencontré sur une application de rencontres.

Ce dernier, Yevgeniy Vasilievich Bayraktar, 26 ans et originaire de New York, aurait d'abord nié toute implication dans la mort de la victime, avant finalement d'avouer son crime à la police, ajoutant qu'il s'était débarrassé des autres parties de son corps.

Sur la base des informations fournies par Bayraktar, les enquêteurs ont ainsi retrouvé ses bras, ses jambes et son torse découpés dans une zone montagneuse près d'Osaka.

Beaucoup de désodorisant... mais pas de sang

Une vidéo de surveillance abondamment relayée par les médias japonais montre la victime en train de marcher avec un homme que l'on croit être Bayraktar près d'une station de métro d'Osaka.

Sur un autre enregistrement on l'aperçoit entrer dans le bâtiment où l'Américain avait loué un appartement le 16 février dernier, mais à un aucun moment on ne la voit ressortir.

Bayraktar, en revanche, a été filmé quittant et rentrant dans l'immeuble à plusieurs reprises dont une où on le voit en possession d'un sac de voyage.

Des sources, citées par l'agence de presse japonaise Kyodo, ont de leur côté indiqué qu'une grande quantité de désodorisant avait été utilisée à l'intérieur de l'appartement, mais, qu'en revanche, aucune trace de sang n'avait, du moins à ce stade, été retrouvée.

Bayraktar serait arrivé au Japon en janvier dernier en tant que touriste. Des témoins ont affirmé qu'il aurait emmené plusieurs autres femmes dans le même appartement en location. La police cherche maintenant à toutes les recenser. 

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