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J.P. Morgan considère les cryptomonnaies comme une «concurrence» pour ses activités

J.P. Morgan et plusieurs autres banques ont récemment affiché leur méfiance envers les cryptomonnaies. [EMMANUEL DUNAND / AFP]

Face à l'émergence des cryptomonnaies, les grands groupes financiers commencent à afficher leur défiance. A l'image de la première banque américaine J.P. Morgan, qui voit ces monnaies virtuelles comme un «facteur de risque» et une «concurrence». 

Dans son rapport annuel à la US Securities and Exchanges Commission (SEC) publié ce 27 février, la holding financière décrit ainsi les cryptomonnaies comme un nouveau facteur qui pourrait nuire à ses activités. J.P. Morgan craint notamment de devoir «modifier ou adapter ses produits» face à cette nouvelle concurrence, voire d'être contraint de baisser considérablement ses prix.

Dès le mois de septembre dernier, le PDG de J.P. Morgan, Jamie Dimon, avait exprimé sa défiance envers les cryptomonnaies, qualifiant notamment le Bitcoin d'«escroquerie». Raillé pour ses propos, il les avait nuancés le mois suivant cette déclaration, confessant sur Fox Business qu'il avait «juste une opinion différente de celle des autres» et qu'il «ne [s]'intéresse pas du tout à ce sujet». 

J.P. Morgan n'est pas la seule banque réticente à l'égard des cryptomonnaies : en février, Bank of America, Capital One, Discover, CitiGroup et Lloyds Banking Group ont décidé d'interdire tout achat de monnaie virtuelle avec leurs cartes de crédit. 

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