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Donald Trump dit n'avoir aucun mal à trouver un avocat, malgré défections et refus

Le président américain Donald Trump, le 22 mars 2018 à la Maison blanche, à Washington [Mandel NGAN / AFP] Le président américain Donald Trump, le 22 mars 2018 à la Maison blanche, à Washington. [Mandel NGAN / AFP]

Donald Trump a affirmé dimanche que «beaucoup d'avocats et de cabinets de premier plan» étaient prêts à assurer sa défense dans le dossier russe, trois jours après le retrait de son principal conseil et alors que plusieurs avocats refusent de rejoindre son équipe.

«Ne croyez pas le discours des 'Fake News' selon lequel il serait difficile de trouver un avocat pour prendre cette affaire», a tweeté le président américain dimanche matin.

«Un avocat ne refusera JAMAIS la célébrité et la fortune, même s'ils ont des sentiments partagés», a-t-il ajouté, se disant «très heureux de (son) équipe existante».

L'avocat John Dowd a annoncé jeudi qu'il n'assurerait plus la défense de Donald Trump dans l'enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller sur l'ingérence russe dans la campagne présidentielle et sur une éventuelle collusion entre l'équipe de Donald Trump et la Russie. Il en était jusqu'ici le coordinateur.

Selon plusieurs médias américains, le conseil et son client auraient eu de profonds désaccords sur la stratégie à adopter. John Dowd aurait notamment suggéré à son client de ne pas accepter d'être auditionné par M. Mueller, sans convaincre Donald Trump, désireux de témoigner.

Dimanche, un autre conseil du milliardaire, Jay Sekulow, a indiqué que les avocats Joseph diGenova et Victoria Toensing ne rejoindraient finalement pas l'équipe de Donald Trump, contrairement à ce que la Maison Blanche avait annoncé lundi.

Joseph diGenova aurait renoncé à défendre le président principalement parce que Victoria Toensing, son épouse, assure la défense d'un ancien porte-parole des avocats du président et risquait de se trouver en conflit d'intérêts.

"Ces conflits ne les empêchent pas d'apporter assistance au président dans d'autres dossiers", a précisé Jay Sekulow dans une déclaration écrite transmise à l'AFP.

Selon plusieurs médias américains, le tempérament de Donald Trump, qui accepterait mal les conseils, l'image sulfureuse du président et l'existence de conflits d'intérêt potentiels auraient poussé de nombreux avocats à décliner une collaboration.

L'avocat Ted Boutrous a indiqué mardi que Theodore B. Olson, vedette des prétoires et ancien conseiller des présidents Ronald Reagan et George W. Bush, avait répondu par la négative aux sollicitations de la Maison Blanche.

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