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Israël : une semaine à haut risque

Cinq mois après la retentissante reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Washington, la nouvelle ambassade des États-Unis doit ouvrir ce lundi 14 mai dans la ville trois fois sainte, en présence notamment d’Ivanka Trump.

Le président américain, Donald Trump, s’exprimera quant à lui dans un message vidéo. Fixée le jour du 70e anniversaire de la proclamation de l’État hébreu, cette inauguration est saluée par le gouvernement conservateur de Benjamin Netanyahou, et dénoncée par les Palestiniens. Ces derniers commémoreront mardi 15 mai la «Nakba», la «catastrophe» que représente à leurs yeux la création d’Israël.  Deux visions antagonistes d’un même anniversaire, entrainant un risque de débordement. L’armée a ainsi annoncé le doublement de ses effectifs autour de la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste Hamas, et en Cisjordanie. 

Dimanche 13 mai, des Israéliens ont défilé à Jérusalem sous des drapeaux frappés de l’étoile de David, jusqu’au Mur des Lamentations, en mémoire de la prise de la partie Est de la ville, en 1967. De leur côté, des milliers de Palestiniens se rassemblent dans la bande de Gaza depuis le 30 mars, le long de la frontière, pour réclamer la restitution des terres colonisées. Leur initiative est durement réprimée par les soldats israéliens, qui ont tué par balle 54 manifestants - selon eux des terroristes. Ces morts n’ont pas entamé la détermination des Gazaouis, qui attendent une mobilisation maximale pour la journée de mardi, censée clore le mouvement. 

Pour ajouter à la tension ambiante, Israël a mené la semaine dernière d’importantes frappes contre des positions iraniennes en Syrie, en représailles à des tirs de roquettes, laissant craindre une escalade entre les deux pays

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