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Trump assure que les préparatifs pour son sommet avec Kim se poursuivent

Après des mois de rapprochement et de détente diplomatique, Pyongyang a opéré mercredi un spectaculaire retour à sa rhétorique traditionnelle, évoquant la possibilité de remettre en cause le sommet très attendu de mi-juin.[AFP]

Le président américain Donald Trump a assuré jeudi que les préparatifs pour son sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un mi-juin à Singapour se poursuivaient en dépit des doutes que fait planer Pyongyang sur ce face-à-face historique.

«Rien n'a changé sur la Corée du Nord à notre connaissance, on ne nous a rien dit», a-t-il déclaré depuis le Bureau ovale. «Nous verrons», a-t-il ajouté. «Si la rencontre a lieu, elle aura lieu, et si elle n'a pas lieu, nous passerons à l'étape suivante», a-t-il ajouté.

Quelques minutes plus tôt, sa porte-parole Sarah Sanders avait assuré qu'il n'y avait «pas de changement» dans le calendrier de l'exécutif américain. «A ce stade, nous poursuivons les préparatifs», avait-elle ajouté. Après des mois de rapprochement et de détente diplomatique, Pyongyang a opéré mercredi un spectaculaire retour à sa rhétorique traditionnelle, évoquant la possibilité de remettre en cause le sommet très attendu de mi-juin.

(FILES)(COMBO) This combination of pictures created on March 9, 2018 comprising of an undated picture released from North Korea's official Korean Central News Agency (KCNA) on January 17, 2018 showing North Korean leader Kim Jong-Un visiting the newly-renovated Pyongyang Teachers' University in Pyongyang and US President Donald Trump applauding as he stands in front of the Warsaw Uprising Monument on Krasinski Square during the Three Seas Initiative Summit in Warsaw, Poland, July 6, 2017. US President Donal

Trump a par ailleurs affirmé que le «modèle libyen» de dénucléarisation n'était en aucun cas celui qu'il souhaitait proposer pour la péninsule coréenne. «Le modèle libyen n'est pas du tout ce que nous avons en tête», a-t-il déclaré, prenant le contre-pied de son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui a affirmé il y a quelques jours que c'était la référence de l'administration pour les négociations à venir.

Les propos de John Bolton ont provoqué la colère de Pyongyang qui a dénoncé une «tentative sinistre d'imposer à notre digne État le destin de la Libye et de l'Irak».

Après avoir renoncé à son programme atomique, le leader libyen Mouammar Kadhafi avait été tué lors d'un soulèvement soutenu par des bombardements de l'Otan.

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