En direct
A suivre

Le projet de loi sur le Brexit de retour devant les députés britanniques

Des manifestants pro-européens rassemblés devant le parlement britannique à Londres le 11 juin 2018 [Daniel LEAL-OLIVAS / AFP] Des manifestants pro-européens rassemblés devant le parlement britannique à Londres le 11 juin 2018 [Daniel LEAL-OLIVAS / AFP]

Les députés britanniques entament mardi un nouvel examen du projet de loi sur le Brexit, un débat à haut risque pour le gouvernement qui a forcé la Première ministre conservatrice Theresa May à appeler les députés de son parti à l'unité.

Ce texte, intitulé «Loi (de retrait) de l'Union européenne», doit mettre fin à la suprématie du droit européen sur le droit britannique, et organiser la transposition de certaines règlementations européennes.

Les députés, qui avaient adopté une première version en janvier, doivent se prononcer sur une série d'amendements introduits lors de l'examen du texte à la Chambre des Lords, la chambre haute du Parlement britannique, allant à l'encontre du projet gouvernemental et que Mme May compte bien voir annulés.

Etant donné sa courte majorité aux Communes, et face à des récalcitrants contre la ligne qu'elle a tracée, la cheffe du gouvernement a convoqué l'ensemble des députés de son parti lundi soir pour les rappeler à l'ordre et s'éviter de nouveaux camouflets.

Capture vidéo de la Première ministre britannique Theresa May le 11 juin 2018 aux Communes à Londres  [HO / PRU/AFP]
Capture vidéo de la Première ministre britannique Theresa May le 11 juin 2018 aux Communes à Londres

«Le message que nous envoyons au pays cette semaine avec nos votes est important», a-t-elle prévenu. «Nous devons montrer clairement que nous sommes unis, en tant que parti, dans notre détermination à mettre en place la décision prise par le peuple britannique».

Elle a également fait référence aux discussions en cours avec Bruxelles. «J'essaie de négocier le meilleur accord possible pour le Royaume-Uni», a-t-elle fait valoir. «Mais si les amendements des Lords sont maintenus, cela ébranlera notre position dans les négociations».

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités